Μargaret Miller. “Quoting ‘Persia’ in Athens”
Μargaret Miller. “Quoting ‘Persia’ in Athens” in Rolf Strootman, Miguel John Versluys (eds.). Persianism in Antiquity. Stuttgart : Franz Steiner, 2017, p. 49-67 (Oriens et Occidens 25)
Texte intégral
1Dans la continuité directe de ses précédentes études, l’A. identifie dans la culture matérielle et sociale athénienne des phénomènes de « perserie » (incorporation sélective d’éléments étrangers comme marque de prestige) et de « persianisme » (recours à une idée mythique de « Perse » comme dépositaire d’autorité). Les exemples du premier cas remontent aux 5e et 4e s. av.n.è., où l’empire achéménide est bien vivant : l’adoption d’objets et comportements connotés comme « persans » (vêtements, gestualités, dépenses somptuaires etc.), ainsi que, dans un cadre public, l’emploi d’une imagerie achéménide dans la communication visuelle et impérialiste des processions civiques (Grandes Panathénées, Grandes Dyonisies). Comme cas de « persianisme », elle cite la reconstruction de l’Odéon de Périclès, édifice connue pour ses traits persans, financé par Ariobarzane II (1er s. av.n.è.), roi de Cappadoce de prétendue lignée achéménide et en quête de légitimité.
Pour citer cet article
Référence électronique
Alberto Bernard, « Μargaret Miller. “Quoting ‘Persia’ in Athens” », Abstracta Iranica [En ligne], Volume 40-41 | 2019, document 93, mis en ligne le 30 décembre 2019, consulté le 28 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/abstractairanica/50107 ; DOI : https://doi.org/10.4000/abstractairanica.50107
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