Monteil-au-Vicomte (Le) (Creuse). Le Château
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Année de l'opération :
2012Numéro d’opération :
123200Sujets :
logis, courtine, mur d'enceinte, escalier, cheminée, caniveau, carreau de pavement, carrière (géologie)Chronologie :
époque moderneTexte intégral
1L’objectif de l’intervention était de rendre plus lisible l’organisation du site en mettant au jour des élévations noyées sous d’importants niveaux de démolition, préalablement à une campagne de restauration et de mise en valeur programmée à l’issue des travaux de dégagement. Le décaissement mécanique a révélé 1 m d’élévation supplémentaire des parements intérieurs des murs du logis. Des maçonneries invisibles ou mal connues jusqu’alors ont été dégagées : portion du mur de façade côté cour, départ de l’escalier à vis de la tour d’escalier, portion de courtine au NE.
2Divers aménagements ont été également mis en évidence. Dans la pièce sud du logis, la sole de la grande cheminée est conservée sur une petite zone à la base du piédroit encore en élévation, le reste a été récupéré. Une seconde cheminée, plus modeste, occupe une portion du mur SE dans la même pièce. Toujours dans la même pièce, une partie de l’ébrasement de l’ouverture percée dans le mur NO a pu être identifiée, mais elle est insuffisamment conservée pour en proposer une restitution.
3Dans l’espace nord du logis, le mur de façade, très arasé, est repérable, en plan, sur presque tout son développement. Seule la jonction avec la tour d’escalier fait défaut. Par ailleurs, un noyau de maçonnerie déjà en partie visible en début d’opération pourrait correspondre aux vestiges d’un second refend mais seul un dégagement complet permettrait de répondre à cette question.
4Le système de circulation entre ces différents espaces et la tour d’escalier peut être mieux appréhendé désormais. Les ébrasements des accès vers les deux pièces ont ainsi été repérés sur le mur de refend permettant de faire une proposition de restitution en plan. La porte d’entrée de la tour n’a en revanche pas été vue, probablement en raison de l’arasement trop important, mais son emplacement est connu grâce à une illustration du xixe s.
5Dans la cour, l’intervention, plus légère, a permis d’identifier la largeur du mur d’enceinte NE (2,30 m) ; son plan a été partiellement complété en direction de la grosse tour circulaire est. De l’autre côté de la cour, près de l’angle sud du logis, un passage entre ce dernier et un mur peu épais permet l’accès à un espace dont la nature et la fonction restent à déterminer. Un caniveau parallèle à ce passage a été repéré en fin d’opération.
6Enfin, seuls les niveaux de terre végétale et de démolition ont été traités. Le mobilier découvert dans ces couches est rare. Les niveaux de démolition ont livré quelques tessons de céramique moderne mais surtout des carreaux de pavement entiers ou fragmentés notamment dans la pièce sud.
7Les éléments lapidaires de gros module ou remarquables sont quasi absents des couches de démolition. Depuis la Révolution et la vente du site comme bien national, le terrain a servi de carrière entraînant d’importantes destructions et la récupération de nombreuses pierres comme le prouvent les importantes lacunes sur les élévations tant au niveau des angles que sur les parements.
Pour citer cet article
Référence papier
Guillaume Demeure, « Monteil-au-Vicomte (Le) (Creuse). Le Château », Archéologie médiévale, 43 | 2013, 268.
Référence électronique
Guillaume Demeure, « Monteil-au-Vicomte (Le) (Creuse). Le Château » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 43 | 2013, mis en ligne le 15 mai 2018, consulté le 29 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/10146 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.10146
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