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N° 39 – La didascalie : nature, fonction, enjeux

Date limite d’envoi : 15 mars 2009
David Ball et Karine Bénac

Pour le prochain numéro de Coulisses, revue de théâtre publiée par le Théâtre Universitaire de Franche-Comté, nous invitons des contributions sur le thème des didascalies, leur place et fonctionnement dans des textes théâtraux, des pièces de théâtre en français de préférence. Les articles peuvent être plutôt littéraires ou théoriques ou plutôt pratiques mais ne doivent dépasser une longueur de 30 000 signes. Pour davantage d’information, contactez-nous (kgiroux[at]univ-fcomte.fr, dlball[at]wanadoo.fr) avant le 15 mars 2009.

  • 1 Michaël Issacharoff, Le Spectacle du discours, Paris, Corti, 1985.
  • 2 Monique Martinez Thomas, « Typologie fonctionnelle du didascale » in La Didascalie dans le théâtre (...)

Constitutive de la « singularité du texte théâtral »1 la didascalie n’a cessé de se métamorphoser au fil des siècles, jusqu’à apparaître, dans les oeuvres dramatiques contemporaines, comme une véritable « création verbale »2 suscitant de nouvelles réflexions critiques. Qu’il s’agisse d’éclairer ses enjeux pragmatiques, avec Catherine Kerbrat-Orecchioni, ou d’en suivre l’évolution historique avec Alain Viala, force est de constater que sans toujours éclairer le texte - ni d’ailleurs la représentation -, la didascalie entretien avec eux une relation fascinante.

D’un point de vue dramaturgique, on pourra s’interroger sur les rapports qui unissent la didascalie et le dialogue ; comment s’éclairent-ils mutuellement, de l’extrême codification du texte tragique ou comique des siècles classiques, jusqu’aux expériences très diverses de la modernité où, lorsqu’elles ne disparaissent pas complètement, les didascalies en viennent parfois à se substituer au dialogue ?

La manière dont ont été ignorées, intégrées, détournées ou mises en scène les didascalies en fonction des œuvres et des époques soulève également de nombreuses questions : comment mettre en image la didascalie lorsqu’elle contient l’irreprésentable ? Quand vise-t-elle plus à brouiller le jeu qu’à créer une redondance ? Comment s’inscrit finalement la métathéâtralité, dans l’œuvre comme dans la mise en scène ?

Telles sont quelques-unes de questions auxquelles nous vous proposons de réfléchir. La proposition s’adresse aussi bien aux chercheurs en littérature et arts du spectacle, qu’aux metteurs en scène et dramaturges. Vous pouvez envoyer vos articles, assortis d’une brève bio-bibliographie, à Karine Bénac-Giroux, kgiroux[at]univ-fcomte.fr, et David Ball, dlball[at]wanadoo.fr, avant le 15 mars 2009.

Notes

1 Michaël Issacharoff, Le Spectacle du discours, Paris, Corti, 1985.

2 Monique Martinez Thomas, « Typologie fonctionnelle du didascale » in La Didascalie dans le théâtre du xxe siècle, Regarder l’impossible, Textes réunis par Florence Fix et Frédérique Toudoire-Surlapierre, Dijon, EUD, 200.

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