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Fabrique de la recherche

Le chantier au pied de la lettre : Éléments de contexte d’une HDR

Sandrine Victor

Texte intégral

1Le 29 juin 2021, j’ai soutenu une Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) dans la salle Liard de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la responsabilité de Philippe Bernardi (Lamop), devant un jury composé de Julie Claustre (Université Paris 1), Valérie Theis (ENS), Damien Carraz (Université Toulouse 2), Joan Domenge (Universitat de Barcelona), Gerardo Boto (Universitat de Girona) et Jean-Marie Guillouët (Université de Bourgogne). Le dossier, intitulé « Poser sa pierre. Pour une histoire sociale de l’économie de la construction », était composé de trois volumes : un mémoire de synthèse, un dossier de publications et un mémoire de recherches inédites, intitulé « Le chantier au pied de la lettre. Organisation administrative des chantiers royaux catalans (Géronès — Roussillon, fin xve siècle — début xvie siècle) ». Le texte qui est proposé ici est une version abrégée de la présentation faite au jury.

  • 1 Élisabeth Crouzet-Pavan, « À la recherche des techniciens fantômes », in Pierre Monnet et Mathieu A (...)
  • 2 Jacques Revel, « L’histoire au ras du sol », introduction du livre de Giovanni Levi, Le pouvoir au (...)

2Cette HDR répondait à l’objectif de mettre la société des hommes au travail au centre de mes préoccupations. J’ai essayé de démontrer, lors de la soutenance, que mon parcours a tenté d’aller au plus près de l’histoire des ouvriers en action et en interaction. Les enquêtes que j’ai pu mener pour ma thèse, et depuis elle, se sont placées d’abord au cœur du chantier, même si d’emblée l’aspect technique de la construction avait été grandement expurgé. Puis, elles se sont doucement décalées, s’attardant sur les hommes qui y ont travaillé, sans ignorer les hommes qui l’ont géré et dirigé. J’ai envisagé deux entrées pour mieux comprendre le chantier : tout d’abord par son économie, mais surtout par sa société, l’une étant difficilement séparable de l’autre. Au fil du temps, en travaillant d’abord largement les sources comptables et notariées, je n’ai plus lu le bâtiment comme seulement un livrable du chantier, mais bien comme le marqueur et le résultat d’une série d’interactions humaines, de mises en œuvre et en synergie de compétences, de procédés et de processus qui placent les hommes en réseau, en lien et en rapport. Mettre ou remettre l’homme au centre des regards, en lumière, a donc été ma priorité de recherche. J’ai essayé d’humaniser l’approche économique et la donnée comptable, traquant les techniciens fantômes1 et les ouvriers de la masse, de mettre de la chair et des noms sur les pierres du chantier, et de passer d’une histoire vue d’en haut à une histoire à hauteur d’homme2. J’ai in fine voulu écrire une histoire sociale de l’économie du chantier, non pas isolée et hors-sol, mais bien encastrée dans la société.

  • 3 Sandrine Victor, La construction et les métiers de la construction à Gérone au xvesiècle, Toulouse, (...)

3Ainsi, depuis ma thèse sur la construction et les métiers de la construction à Gérone au xve siècle3, et tout au long des projets personnels ou en collaboration que j’ai pu mener depuis, j’ai petit à petit édifié une réflexion scientifique qui voulait montrer que le chantier est un objet total, où l’on ne voit pas uniquement les techniques, le bâti, mais bien la société des hommes, non seulement ceux qui tiennent une truelle ou un pic, mais également ceux qui tiennent une plume et une canne, et parfois une épée.

  • 4 Henri Mendras, Sociétés paysannes : éléments pour une théorie de la paysannerie, Paris, France, Arm (...)
  • 5 Pierre Michon, Vies minuscules, Paris, Gallimard, 2009.
  • 6 Joseph Morsel, « Les sources sont-elles “le pain de l’historien” ? », Hypothèses, 2004/1 (7), p. 27 (...)

4Le chantier permet de comprendre un monde carrefour où l’entièreté de la société des médiévaux se croise, autant en groupe que hors groupe4. Le chantier est marqueur de l’organisation administrative des structures encadrantes, marqueur des flux et des dynamiques économiques, du marché, des tensions et poids des groupes sociaux, des niveaux de connaissances, compétences et aptitudes de chacun. On y voit la confiance ou la méfiance, le sensible et l’invisible, le licite et l’illicite, le juste et le faux, les forces du groupe et les faiblesses des hommes. On y met en œuvre la res publica, le bien public, la communauté des citoyens réunis autour d’un projet matérialisé par la pierre et le bois. Enfin, cadre surplombant le tout, le règlement et la norme sont des éléments d’insertion de ce monde du chantier dans un ensemble plus vaste : celui des relations politiques avec la ville et les couronnes. Sur ce chantier, on croise les grandes figures, les commanditaires et les maîtres d’œuvre, sortis de l’ombre documentaire depuis longtemps, arbres majestueux qui cachent le couvert bas ? des populations ouvrières, des vies minuscules5, observées et traquées dans les sources, miettes du pain de l’historien6. C’est parmi cette foule que l’on découvre des parcours de grands hommes et de petites histoires de petits hommes qui font le portrait du groupe : comment les dit-on et comment se disent-ils ? J’avais entr’aperçu ce monde-là lors de ma thèse, et j’ai voulu le fouiller, archéologue des textes à défaut du bâti, lors de mes travaux d’Habilitation. Le chantier, passant alors du pic à la plume, est aussi un échafaudage administratif qui, comme son homologue de bois, est démonté à la fin de la construction, mais sans lequel aucune édification n’est possible. Ayant longtemps cherché les ouvriers, les apprentis, les bâtisseurs, je me suis alors demandé qui partageait le chantier avec eux. Qui était derrière la plume qui a produit la source ? Et c’est ainsi qu’est né mon projet d’HDR : prendre un chantier au pied de la lettre.

5On a longtemps étudié la fabrique comme structure administrative complexe, la comptabilité comme outil rationalisé, sans vraiment s’intéresser aux rouages de cette mécanique. Le chantier est un monde vivant, dynamique et bouillonnant. Parler d’administration, de comptabilité, de gestion d’un chantier n’est pas un terrain d’enquête sec et désincarné : c’est parler des hommes qui portent les processus, qui produisent la documentation, mais également de ceux qui y figurent et des liens entre eux tous.

6Le dossier double des chantiers de Salses - Collioure/Gérone à la fin du Moyen Âge s’est alors imposé dans cette démarche comme terrain d’expérimentation parfait, d’autant qu’il s’appuyait sur la très prolixe documentation géronaise, mais également qu’il allait s’ouvrir à la non moins prodigue documentation conservée aux archives de Simancas. Ajoutons le notariat à tout cela, ainsi que les fonds des archives de la Couronne d’Aragon, nous pouvons alors sans nous tromper parler de crue documentaire. Il ne restait plus qu’à laisser parler ces documents, et les hommes qui les ont produits à travers eux.

7Si le rapprochement des deux dossiers pouvait paraître un peu artificiel au départ (si ce n’est l’unité de lieu, les protagonistes, la notion de contraintes), il a fait jaillir des éléments qui n’auraient pu être observés si aisément si les dossiers avaient été étudiés séparément. Contraste et comparaison ont fait ressortir des points forts entre deux temps et deux mondes. Cette enquête soumise comme travail inédit a été étonnamment d’actualité : on y parle en effet d’un chantier confiné, celui de Gérone, et d’un autre, éloigné, imposant une gestion en distanciel, celui de Salses. Deux chantiers sous fortes contraintes donc, de temps, d’espace, de contexte. Ce dossier est surtout un terrain où toutes les expérimentations de mon parcours ont pu trouver leur place. Car ces deux chantiers permettent de voir deux types d’organisation : celle de Gérone en 1462, qui doit s’opérer pendant un siège avec un personnel, autant technique qu’administratif, réduit à son plus strict minimum, et celle de Salses qui, à partir de 1497, est contrôlée à distance par les Rois Catholiques, lesquels mettent en place tout un édifice administratif et des relais d’autorités pour concrétiser leur projet défensif sur la frontière roussillonnaise et gérer les centaines d’ouvriers venus sur place travailler. Deux dossiers cohérents, complémentaires, mais différents : les limites et le sujet se sont imposés d’eux-mêmes. C’est le chantier administratif que j’interrogeais.

8Ces différences de contexte et de modalités avaient-elles des incidences sur les modes de gestion ? C’est le postulat, d’autant que, quelques années auparavant, j’avais pu observer pour Gérone des variantes d’administration et de régie entre un chantier court, en contexte politique contraint (celui de la Torre Gironella en 1411), et un chantier long (celui de la cathédrale de Gérone durant tout le xve siècle), ainsi que les incidences que la modification de la durée du chantier et de son niveau d’urgence pouvait avoir sur la tenue et le contrôle de la comptabilité, les modes de rémunération et les choix en termes de gestion des ressources humaines. Dans le cas de Salses, et celui analogue de Collioure, et dans celui de Gérone, il est apparu assez rapidement que ces deux chantiers ne pouvaient se mener sans avoir à affronter de nombreux problèmes liés aux contextes particuliers : difficultés humaines, techniques et économiques. Comment les fabriques les géraient-elles ? Là, c’est la créativité humaine qui est scrutée, mais également les faiblesses des hommes, leur petitesse ou leur bassesse, leur limite et parfois leurs délits de plume.

9Tôt les sources ont parlé : les instances, aux organisations plus ou moins complexes, n’appliquaient pas un modèle de gestion standardisé, mais prenaient pour base l’existant médiéval en la matière. Elles mettaient très naturellement en place des stratégies administratives, des procédures et des circuits de l’écrit adaptés aux nouvelles situations, avec les connaissances et compétences associées que cela induisait. Le carcan du contexte conduisait à des choix administratifs et gestionnaires, techniques et humains, des processus particuliers, voire des stratégies de contournement. Partant d’un processus d’intention, les instances mettaient en place, de fait, une procédure d’expérience. Le chantier se rythmait non plus aux seuls bruits des pics, des pioches et des cris d’ouvriers : rapports, mémoires d’expertises, prospections, contrôle, validation, inspections, comptes rendus… autant d’étapes et de tempos, autant de rouages dans la mécanique de prise de décision économique. Selon une analyse des forces et faiblesses des environnements politiques, économiques et humains, les chantiers royaux avaient de fortes capacités d’adaptation et de réponse aux exigences du milieu. Mobilisant grands moyens et bouts de chandelles, sachant faire avec la pénurie et la rareté, les commanditaires et administrateurs font reposer leur édifice sur un facteur clef : le savoir. Information, communication, rapport : les donneurs d’ordres savent ce qui « se fait en tout », selon l’expression rencontrée dans la documentation, et ont donc en main des leviers d’action et de réaction. Structure et organisation des écrits de gestion ; rationalité administrative, financière et comptable ; compétences, savoir-faire et adaptabilité des personnels en charge, gestion de problème, professionnalisation, expertise, contrôle, audit, reddition de compte : le terrain de cette enquête ne manquait aucune cible, au risque d’ailleurs d’un coefficient de dispersion assez fort.

  • 7 Jean-Philippe Genet, « La genèse de l’État moderne », Actes de la Recherche en Sciences Sociales, 1 (...)

10Ai-je réussi à traiter pleinement le sujet ? Je ne le pense pas. J’ai juste pu, j’ose croire, mettre dans la lumière les autres hommes du chantier, ceux qui ne construisent pas de pierre et de mortier, mais bâtissent des édifices de papiers et de procédures. On a longtemps parlé du chantier sans eux : j’ai parlé d’eux en oubliant volontairement le chantier, en le mettant à distance. Il faudrait maintenant réunir les deux approches pour, peut-être, avoir enfin une vision globale du sujet. Cette enquête cependant a fait surgir des caractères peut être inattendus, de prime abord, de la structure administrative d’un chantier à grande échelle : une organisation, fluide, vive, combattive, plastique, loin de l’image collée au mot bureaucratie, et un état « moderne », non pas encore fait de lourdeurs, mais tout en agilité dans sa gestion, en réactivité et en innovation. Le dossier confirme l’expression de « bureaucratisation efficace7 », et je peux même avancer l’idée de « bureaucratisation dynamique », qui met en place des processus agiles, qui savent faire avec et passer outre.

  • 8 Sabina Loriga, Le petit x : de la biographie à l’histoire, Paris, Seuil, 2010.

11Enfin, j’ai voulu tout de même tester le dossier dans une bascule de focale finale, autour du sujet de l’entreprise de bâtiment, souvent pisté par mes soins, qui se retrouve ici désormais face à cet État où les agents économiques que sont les entrepreneurs saisissent une opportunité et entrent en synergie avec les agents de l’administration royale. Le parcours des entrepreneurs, et en particulier celui de Francesc Gomis, trait d’union presque idéal entre Gérone et Salses, puisqu’il a travaillé sur les deux sites, permet en outre d’interroger l’Histoire grâce à la biographie, par le « petit X8 ». Il permet d’ouvrir d’autres questionnements dans un basculement final : son parcours nous propulse dans un quotidien de la gestion de « l’entreprise chantier », et nous parle d’une autre réalité, celle de l’échec, tout en nous éloignant de la tentation d’un portrait trop parfait de la réussite entrepreneuriale ou administrative.

  • 9 Roger Chartier, Les pratiques de l’écriture ordinaire dans les sociétés d’Ancien Régime, Lyon, Grou (...)
  • 10 Julie Claustre, Faire ses comptes au Moyen Âge. Les mémoires de besogne de Colin de Lormoye, Paris, (...)
  • 11 Johann Petitjean, Clémence Revest et Arnaud Fossier (dir.), Écritures grises : les instruments de t (...)

12Car enfin, comment Gomis, illettré, gère-t-il concrètement ses affaires, qui se développent entre son atelier de Gérone, les carrières de Vilacolum d’où il extrait la pierre utilisée pour les fossés de la forteresse, sa flotte de transporteurs à l’étang de Leucate et ces contrats à prix fait à Salses ? Comment tient-il ses comptes, et les tient-il d’ailleurs ? Comment écrit-il sans encre ni papier9  ? Quelle cartographie mentale se fait-il des activités de son entreprise ? Et c’est ainsi que de nouvelles perspectives sur les savoirs artisans s’ouvrent grâce à ces dossiers, sujet dont le champ commence à être bien labouré10. L’enjeu est de comprendre l’usage d’une pratique sociale, le recours à l’écriture, comme trace matérielle de l’action économique, celle des entreprises et celle de l’État, comme dynamique structurante des activités et marqueur des aptitudes et des compétences des hommes. Ces écritures grises11 naissent sous la plume des donneurs d’ordres, contrôleurs, experts, rapporteurs, comptables, capitaines, maîtres d’ouvrages, notaires, et donc, également, entrepreneurs, fournisseurs et maîtres d’ateliers. Ces écrits hypergraphiques nous interrogent sur la littéracie et la numératie des hommes de l’art comme des hommes de plume, sur leur parcours administratif, entrepreneurial et gestionnaire, et mettent en lumière leur habilités comme leur ingéniosité à dominer ou contourner l’obstacle du passage à l’écrit. Récemment, le dossier de Colin de Lormoye a démontré qu’émettre des écrits, c’est susciter la confiance en soi, et que ces écrits sont les bases techniques de la professionnalité. Alors, ultime question, qu’en est-il de celui qui ne produit pas ces écrits ? Est-il condamné à l’échec par déficit de fama, à la faillite par impossibilité de son entreprise à se développer vers ces outils modernes, à la labilité ? La question est désormais ouverte.

  • 12 François-Xavier Fauvelle, Histoire et archéologie des mondes africains/Introduction aux mondes afri (...)

13Pour conclure, le dossier ainsi présenté décrit une geste de l’administration quotidienne des chantiers. Il montre surtout que les chantiers nous parlent du chantier, et qu’il peut être pleinement envisagé comme un carrefour où la société médiévale se rencontre. Le chantier permet également de lire les cadres structurants de cette activité : la fabrique, l’entreprise, les métiers, mais, aussi et également, l’État. Il est producteur d’une documentation, laissant deviner, si ce n’est un point de bascule franc entre un temps et un autre, peut-être plus un « évènement épais12 » ou, en tout cas, une évolution, une adaptation de pratiques et de compétences médiévales à un moment nouveau.

14Ce mémoire de recherches inédit est en cours de publication aux éditions Classiques Garnier.

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Notes

1 Élisabeth Crouzet-Pavan, « À la recherche des techniciens fantômes », in Pierre Monnet et Mathieu Arnoux (dir.), Le technicien dans la cité en Europe occidentale, 1250-1650, Rome, École française de Rome, 2004, p. 43‑59.

2 Jacques Revel, « L’histoire au ras du sol », introduction du livre de Giovanni Levi, Le pouvoir au village. Histoire d’un exorciste dans le Piémont du xviie siècle, Paris, Gallimard, 1989, p. XVIII-XX.

3 Sandrine Victor, La construction et les métiers de la construction à Gérone au xvesiècle, Toulouse, CNRS Université de Toulouse-le Mirail UMR 5136, 2008.

4 Henri Mendras, Sociétés paysannes : éléments pour une théorie de la paysannerie, Paris, France, Armand Colin, 1976.

5 Pierre Michon, Vies minuscules, Paris, Gallimard, 2009.

6 Joseph Morsel, « Les sources sont-elles “le pain de l’historien” ? », Hypothèses, 2004/1 (7), p. 271-286.

7 Jean-Philippe Genet, « La genèse de l’État moderne », Actes de la Recherche en Sciences Sociales, 118-1, 1997, p. 8.

8 Sabina Loriga, Le petit x : de la biographie à l’histoire, Paris, Seuil, 2010.

9 Roger Chartier, Les pratiques de l’écriture ordinaire dans les sociétés d’Ancien Régime, Lyon, Groupe de Recherche sur la Socialisation Université Lyon 2 — CNRS, 1996.

10 Julie Claustre, Faire ses comptes au Moyen Âge. Les mémoires de besogne de Colin de Lormoye, Paris, Les Belles Lettres, 2021.

11 Johann Petitjean, Clémence Revest et Arnaud Fossier (dir.), Écritures grises : les instruments de travail des administrations (xiie-xviie siècle), Paris, École nationale des chartes, 2019.

12 François-Xavier Fauvelle, Histoire et archéologie des mondes africains/Introduction aux mondes africains médiévaux (saison 2), cours au Collège de France, 9 novembre 2020. [en ligne] https://www.college-de-france.fr/site/francois-xavier-fauvelle/course-2020-11-09-14h00.htm (consulté le 19 mai 2022).

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Pour citer cet article

Référence électronique

Sandrine Victor, « Le chantier au pied de la lettre : Éléments de contexte d’une HDR »Les Cahiers de Framespa [En ligne], 40 | 2022, mis en ligne le 30 juin 2022, consulté le 18 avril 2024. URL : http://journals.openedition.org/framespa/12749 ; DOI : https://doi.org/10.4000/framespa.12749

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