Kentron
http://journals.openedition.org/kentron
Revue pluridisciplinaire consacrée à l'Antiquité dans les mondes européen, méditerranéen et proche-oriental. - Multidisciplinary journal devoted to Antiquity in European, Mediterranean and Near Eastern worlds.Pax. Pour une histoire de la paix romaine : introduction au dossier thématiqueAu début du XXIe siècle, il semblait acquis que les conflits armés n’étaient plus ce qu’ils étaient traditionnellement et encore au XXe siècle. Le général britannique Rupert Smith allait jusqu’à affirmer que la guerre, telle que nous la connaissions, n’existe plus. Beaucoup d’énergie intellectuelle a été consacrée ces dernières années à comprendre les transformations de la guerre aujourd’hui. Or un autre aspect, certainement non moins important, a retenu beaucoup moins d’attention : si la guerre a disparu dans sa forme traditionnelle, cela implique nécessairement que la paix, telle que nous la connaissions, a également cessé d’exister. Il semble donc urgent de se poser la question de ce que « la paix » peut signifier à l’ère des conflits asymétriques. La question revêt une autre dimension encore depuis le 24 février 2023, le début de la guerre en Ukraine et ce que certains appelle...]]>Caroline BlonceThomas Hippler
http://journals.openedition.org/kentron/6606
2023-12-22AbréviationsEn ce qui concerne l’Antiquité, chaque auteur a adopté pour les sources anciennes (auteurs et œuvres) les abréviations en usage dans la communauté scientifique des antiquisants. Les abréviations des revues sont celles de L’Année philologique. Pour les corpus et collections ainsi que les revues non répertoriées dans L’Année philologique, le lecteur se reportera à la liste des abréviations suivante. Cette liste est tirée des Directives pour la préparation des manuscrits des Sources chrétiennes (Paris, Éditions du Cerf, 2001), et complétée.
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Liste de sigles (hors titres de revues listés dans L’Année philologique)
AASS
Acta Sanctorum, Bruxelles.
ACW
Ancient Christian Writers, Westminster (Maryl.).
ANRW
Aufstieg und Niederg...
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http://journals.openedition.org/kentron/6601
2023-12-22Avant-proposL’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2023 a ramené la guerre sur le sol européen. Si les opérations militaires, la conduite de la guerre et les exactions des soldats occupent l’actualité, la question d’une possible fin de la guerre, d’un rétablissement de la paix – de quelle manière, à quelles conditions ? – n’en demeure pas moins présente dans tous les esprits. Après le numéro 37 consacré aux violences de masses et aux violences extrêmes en contexte de guerre dans l’Antiquité, la revue Kentron continue de questionner ces thématiques dans le cadre d’un dossier consacré à la notion de paix à Rome. La paix est souvent présentée comme une invention moderne, les traités de Westphalie en 1648 en constituant l’acte de naissance. Toutefois, le modèle impérial de la pax romana apparaît, dès cette époque, comme une référence majeure pour les dirigeants européens. Le présent dossier ambitionne d’interroger la validité de ce modèle et la pertinence du concept de pax romana, à tr...]]>Typhaine HazizaCaroline Blonce
http://journals.openedition.org/kentron/6983
2023-12-22Marco Borea (éd.), Titus Maccius Plautus Pseudolus. Introduzione, testo con scansione metrica completa e commento a cura di Marco BoreaPuisque Marco Borea (désormais MB) dédie son livre à J. Soubiran et qu’il revendique dans son avant-propos d’avoir pris pour modèle le commentaire métrique du Miles gloriosus (Prosodie et métrique du Miles gloriosus de Plaute. Introduction et commentaire, Peeters, 1995), il n’est peut-être pas inutile, pour commencer ce compte rendu, de rappeler avec quelles intentions J. Soubiran lui-même avait réalisé son commentaire. La première était didactique et reste pleinement d’actualité : à l’heure où l’enseignement de la métrique latine a complètement disparu de l’enseignement en France, force est malheureusement de réaffirmer, avec le même pessimisme que J. Soubiran, que la scansion des comiques latins, et notamment de Plaute, devient une épreuve insurmontable pour les étudiants, mais aussi pour nombre de leurs professeurs. Des ouvrages comme ceux de J. Soubiran ou de MB n’en deviennent que plus indispensables encore. L’autre intention exprimée par J. Soubiran était d’associer son commen...]]>Antoine Foucher
http://journals.openedition.org/kentron/6978
2023-12-22Édith Parmentier, Le roi Hérode. De la légende à l’HistoireLa collection « Études anciennes » aux Belles Lettres accueille l’ouvrage passionnant d’Édith Parmentier (désormais ÉP), intitulé Le roi Hérode. De la légende à l’Histoire. Le lecteur est plongé, dès les premières pages, dans une recherche historique qui permet de déconstruire nombre de préjugés sur Hérode. Pour parvenir à rendre sa place dans l’histoire à ce monarque, ÉP est confrontée à des difficultés dues notamment aux problèmes posés par les sources. En effet, c’est l’œuvre de Flavius Josèphe qui constitue la version officielle du règne hérodien, mais elle a complètement effacé d’autres sources sur cette période, tels les écrits de Nicolas de Damas, également historien d’Hérode, qui donnaient une autre vision de l’action du roi. Mais il ne nous reste que des fragments de ces derniers, que précisément ÉP connaît parfaitement, puisqu’elle en a publié une traduction et un commentaire, dans la collection « Fragments » des Belles Lettres, en 2011, avec F.P. Barone. Flavius Josèphe p...]]>Christine Dumas-Reungoat
http://journals.openedition.org/kentron/6971
2023-12-22Lucie Thévenet, Phèdre à Hippolyte. Scènes d’aveux antiques et contemporaines« Tous Phèdre(s), tous Hippolyte(s), peut-être » : c’est par ces mots, empruntés au dramaturge français contemporain Didier-Georges Gabily, que commence le bel ouvrage que Lucie Thévenet, maîtresse de conférences en langue et littérature grecques à l’Université de Nantes, a tiré de son Habilitation à diriger des recherches. L’histoire d’amour contrarié entre ces deux personnages, mythiques puis tragiques, a sans doute une dimension universelle. Le motif narratif qui la sous-tend est en tout cas largement répandu dans un grand nombre de littératures, depuis la Bible jusqu’à nos jours, et dûment répertorié par les folkloristes. Leur relation passionnelle n’a cessé d’être revisitée depuis l’Antiquité, ce qui est le propre de tous les grands mythes. Ces différents récits d’une même histoire, en mots et en images, sont en effet l’illustration même de ce que l’on peut appeler la plasticité du mythe, et leurs multiples variations, par-delà le schéma commun (dans tous les récits Phèdre aime...]]>Jean-Baptiste Bonnard
http://journals.openedition.org/kentron/6514
2023-12-22Les marginalia au Lexique d’Harpocration dans le manuscrit Laurentianus graecus Pluteus 58.4 : formes et fonctionsLe présent travail a pour objectifs d’une part de publier pour la première fois les marginalia au Lexique d’Harpocration rédigés, entre autres, par l’humaniste Lauro Quirini dans le manuscrit Laurentianus graecus Pluteus 58.4, en tentant d’en décrire la forme et d’en identifier les sources ; d’autre part de mettre en lumière le rôle que ces annotations ont joué dans l’histoire de la tradition du Lexique d’Harpocration, étant donné qu’elles ont été diversement intégrées dans les trois copies de l’œuvre ayant utilisé le Laur. gr. Plut. 58.4 pour modèle.]]>Nicolas Andrulli
http://journals.openedition.org/kentron/6943
2023-12-22Recherche pax romana désespérémentDurant la République romaine, la paix ne représentait pas un état mais un moment, la signature d’un traité avec un ennemi vaincu, et Rome fut toujours en guerre à cette époque. À la suite des guerres civiles, Auguste fit de la paix un idéal de gouvernement mais les documents officiels (monnaies et inscriptions) valorisèrent le rôle pacificateur de l’empereur surtout à partir des Flaviens et plus encore des Sévères. Il n’est pas facile de distinguer la paix de la victoire car leurs bienfaits sont similaires, sécurité et prospérité. Qualifiée de Pax Augusta par les documents officiels, la paix apparaît comme l’œuvre de l’empereur et la formule Pax Aeterna fait référence à l’Aeternitas impériale. Assez rare, l’expression Pax Romana désigne en général la paix imposée par Rome à ses ennemis et ne prend un sens plus large que chez Sénèque, Pline l’Ancien et Martial. Elle désigne alors l’Imperium Romanum et non pas un concept politique spécifique, comme l’estiment les historiens modernes. ...]]>Christophe Badel
http://journals.openedition.org/kentron/6926
2023-12-22Pax militum : réunifier les armées après les guerres civiles au IVe siècle apr. J.-C.Le IVe siècle fut ponctué d’une série de guerres civiles, des affrontements qui mirent fin à l’expérience tétrarchique jusqu’à la dernière unification du monde romain par Théodose après sa victoire contre Eugène. L’analyse des processus de retour à la paix, et en particulier des méthodes employées par les empereurs vainqueurs pour réunifier les armées au lendemain de ces guerres civiles, montre la grande diversité des destinées qui touchaient les vaincus : soldats et officiers étaient parfois châtiés, mais aussi souvent amnistiés et réintégrés dans l’armée du vainqueur. Le discours officiel, mettant l’accent sur la clémence impériale, visait alors à établir, selon la formule du panégyriste Pacatus, la pax militum, en réunissant les armées dans une victoire commune.]]>Maxime Emion
http://journals.openedition.org/kentron/6853
2023-12-22Célébrer la paix à Rome et dans les provinces (Ier-IVe siècles apr. J.-C.) : monuments et titulatures impérialesCette étude a pour but d’examiner la manière dont la paix était célébrée à Rome et dans les provinces, et surtout sur la place qu’occupait la paix dans la construction de l’image de l’empereur. Ce qui nous intéresse ici n’est donc pas tant la célébration de la paix en elle-même mais la célébration de l’empereur en tant que « créateur » de la paix. Il s’agit donc de scruter l’apparition de ce thème dans l’épigraphie « officielle » et « semi-officielle » des hommages locaux, en étant attentif aux variations du vocabulaire, à la synchronie ou au contraire au décalage avec la présence de ce thème dans les autres types de sources (littéraires et numismatiques essentiellement).]]>Caroline Blonce
http://journals.openedition.org/kentron/6523
2023-12-22