Un certain nombre de titres bibliographiques cités dans la présente chronique ont été portés à ma connaissance grâce à la “Chronique gallo-romaine” de la Revue des Études Anciennes (numéros pour 2021 et 2022), dorénavant tenue de manière efficiente par Nicolas Mathieu et al.
Je remercie en outre Annie Antoine d’avoir bien voulu me communiquer avant parution son inventaire des thèses “ruralistes” soutenues en France depuis l’an 2000 (Antoine 2023 : cf. infra, note 697) : j’y ai puisé un nombre important de mémoires dignes d’être signalés ici et dont la soutenance m’était passée inaperçue. L’information archéologique circule en effet très mal, et sans doute encore plus dans la sphère universitaire !
J’en profite pour signaler ici en bibliographie un certain nombre de corrections faites sur des références bibliographiques déjà citées : Borau et Alix 2020 a été signalé avec une date erronée, alors que Botte et Lemoine 2021 a déjà été mentionné sous la réfé...
]]>L’ouvrage est composé de six parties principales auxquelles il faut ajouter une introduction et une bibliographie sans compter l’avant-propos et la préface. Il constitue l’aboutissement d’un Projet Collectif de Recherche engagé 16 ans plus tôt qui, point non négligeable pour un programme débuté au milieu des années 2000, avait eu la volonté de porter ses travaux à la connaissance du pub...
]]>Il s’agit surtout d’articles de synthèse portant sur la période romaine dans les provinces les plus au nord-ouest de l’Empire, à savoir la Lyonnaise occidentale – en fait principalement les cités de l’actuelle Basse-Normandie –, mais aussi la Haute-Normandie, l’Armorique et ses confins, ainsi qu’à la marge, l’Hispanie occidentale et la Britannia (Essex). Les auteurs sont issus des différents organismes œuvrant en archéologie gallo-romaine dans les régions concernées : universités (dont Caen), dont doctorants, Inrap, Éveha, SRA, services archéologiques de collectivités (dont Calvados), associations locales...
Les articles répartis dans les deux volumes – au nombre total de 26, sans compter Introduction et Conclusion, sont classés, classiquement mais de manière pertinente, en plusieurs thématiques. J’analyserai d’a...
]]>ISBN : 978-2-913272-68-2
290 pages
39 € + port
© FERACF 2023
Cet ouvrage a été financé par la DRAC Centre-Val de Loire, l’UMR 7324 CITERES/LAT et l’Institut universitaire de France.
Peut-être plus que n’importe quel type d’agglomération, la ville médiévale est fondamentalement liée à l’eau, qui y est omniprésente. Dans la forme et l’origine des quartiers, dans l’emplacement des lieux de pouvoir, dans les noms des rues, l’eau et ses traces marquent la ville. Même recouvert, même oublié, le cours d’eau reste présent, malgré tout. Ce volume réunit des articles consacrés à la place de l’eau dans une vingtaine de villes, chefs-lieux épiscopaux ou villes de rang intermédiaire pendant un long Moyen Âge, en Europe de l’Ouest, à une exception près. Fondées pour la plupart sur le croisement des sources textuelles et archéologiques, voire planimétriques, ces contributions montrent le nombre et la diversité des aménagements qu’exige la gestion de l’eau au sens large, qu’il s’agisse de l’approvisionn...
]]>Lors de la première phase de son occupation, datée du Hallstatt final ou de La Tène ancienne, il comprend seulement quelques structures dont un probable enclos. L’organisation du site est difficile à cerner, compte tenu du peu de vestiges mis au jour. La présence d’un petit cellier indique une occupation relativement pérenne de ce petit établissement dont l’emprise totale n’est pas connue.
Le site est à nouveau occupé à partir de La Tène D2a. Cette occupation rurale est matérialisée par un enclos fossoyé en forme de trapèze comportant une partition interne. Les deux espaces ainsi définis sont marqués par la présence de plusieurs bâtiments dont un peut être associé à une activité de forge. La morphologie de l’enclos atteste une activité d’élevage dont les caractéristiques sont perceptibles à travers l’étude des rejets de faune provenant principalement des fossés d...
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