« Que vaudrait l’acharnement du savoir s’il ne devait assurer que l’acquisition des connaissances, et non pas, d’une certaine façon et autant que faire se peut, l’égarement de celui qui connaît. »
Michel Foucault, L’Usage des plaisirs
C’était dans les premières années du XXe siècle. Le cinéma avait dix ans, quinze ans, et prenait, dit-on, son envol. Max Linder entrait dans la carrière, comme acteur, d’abord, puis comme cinéaste.
À l’époque où le jeune Bordelais avait fait son entrée chez Pathé, il n’y avait de comique au music-hall et au café-concert – et c’était hélas ! vers ce seul comique-là que le cinéma, à peine né, avait louché, sauf chez Méliès – que dans la pouillerie.
Le personnage de Max serait « aux antipodes » de cette « pouillerie » et ne devrait plus rien, d’ailleurs, à des spectacles antérieurs.
Dans le jeu qu’il adopte pour interpréter son personnage, dans les sujets qu’il porte à l’écran (...) il n’obéit jamais à des considérations théâtrales. (...) [Il] crée plutôt des ...
Flux RSS
