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Protohistoire éthiopienne : les hypogées de Idjabolé en territoire Arussi

Roger Joussaume et Jean-Paul Cros
p. 59-66

Résumés

Au cours d’une prospection effectuée en janvier et février 2000 dans le but de définir les limites du territoire à stèles du sud de l’Éthiopie, nous avons remarqué des hypogées en front de taille d’une carrière au nord de Assela, à l’est du lac Zway. Quelques ossements humains et des tessons de céramiques avaient été récupérés par les services du patrimoine de la ville. Les poteries montrent des rapports évidents avec celles trouvées dans certains sites et monuments des monts du Harar, datés entre le VIIIe et le XIIe siècle de notre ère. La présentation du site est l’occasion de faire le point sur les études protohistoriques dans cette région de l’Afrique.

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Mots-clés :

hypogée, poterie, Protohistoire

Index géographique :

Éthiopie/Ethiopia, Idjabolé
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Texte intégral

Les études en Protohistoire éthiopienne (R. Joussaume)

1Le groupe d’étude de la Protohistoire de la Corne de l’Afrique (GEPCA), est un rassemblement de chercheurs de différents laboratoires français et étrangers dont l’objectif est d’étudier les premières populations agricoles de l’Afrique de l’Est avant l’adoption des grandes religions monothéistes (christianisme et islam). Les premiers travaux ont commencé en 1970 dans les monts du Harar, alors que pratiquement rien n’était connu de cette période qui débute avec la néolithisation au IIIe millénaire av. J.-C., dans toute la moitié sud de l’Éthiopie et en République de Djibouti, et se termine vers le XIIIe ou XIVe siècle de notre ère.

  • 1 On ne peut dire, comme il est trop souvent écrit, que les stèles du sud de l’Éthiopie, ou celles de (...)

2Pour la période concernée, il est nécessaire de différencier le nord et le sud du pays. En effet la région nord, constituée du Tigré et de l’Érythrée, a connu une phase antique avec le royaume d’Axoum. À cette antiquité a succédé une époque médiévale qui s’étendra assez largement au sud de la zone précédente. Il n’en est pas de même au sud d’Addis-Abeba, « l’Éthiopie sans monuments » d’Alain Gascon (1995), restée tardivement à l’écart de l’écrit, sans Antiquité ni Moyen-Âge et que l’on doit considérer comme appartenant à la Protohistoire1 récente. En fait cette vaste région est couverte de monuments : tumulus aux architectures variées et aux dimensions parfois impressionnantes ; milliers de stèles de types différents, aux décors régionaux multiples. Elles peuvent atteindre 7 à 8 m de hauteur et sont parfois groupées en ensembles grandioses dépassant le millier de pierres phalliques dressées à Tutitti en pays Gédéo (Joussaume 1995). Par ailleurs, l’art gravé sur les parois des abris rocheux occupe une place importante largement méconnue car malheureusement peu d’études archéologiques ont été consacrées à ces régions du sud. Quelques explorations eurent lieu au début du XXe siècle par les Français F. Azaïs et R. Chambard (1931) et les Allemands de l’Institut Frobénius (1936) qui restèrent essentiellement et sommairement descriptives. Les travaux de terrain n’ont guère commencé que dans les années 1970 par la Mission française d’archéologie sous la direction de F. Anfray et le CNRS sous ma responsabilité. F. Anfray (1982) et ses collaborateurs se sont chargés de l’inventaire des sites à stèles et de la fouille partielle d’un cimetière dans le sud (Gattira Demma) alors que j’étudiais (1980 et 1995) les « dolmens », les tumulus et les sites fortifiés des montagnes du Harar. L’Américain S. Brandt (1982) fut le pionnier de l’étude du Néolithique du sud de l’Éthiopie avec les sites du lac Besaka dans la moyenne vallée de l’Awash à environ 200 km à l’est d’Addis-Abeba. Il est également l’auteur, avec N. Carter (1987), d’une étude de l’art rupestre du site de Karim Heegan dans le nord de la Somalie. L’abbé Breuil (1934) avait fait connaître et analysé les peintures de Sourré, dit aussi Ganda-Biftou, dans le Harar, région dont P. Cervicek (1971) à Laga Oda et G. Bailloud (1963) à Ourso avaient également publié l’art peint animalier.

Figure 1 - Situation de Idjabolé sur le bord est de la Rift valley

Figure 1 - Situation de Idjabolé sur le bord est de la Rift valley

© R. Joussaume

  • 2 Métasébia Bekélé et Aklilou Asfaw préparent actuellement leur thèse de doctorat à l’Université de P (...)
  • 3 Nous n’oublierons pas Kalamua Araya, qui nous accompagnait depuis plus de 10 ans, tragiquement disp (...)

3Depuis 1980 notre équipe s’est largement étoffée, avec l’arrivée de plusieurs chercheurs éthiopiens2 : Kassay Begashaw à Tiya, Aklilou Asfaw pour le mégalithisme de la zone centrale, Métasébia Békélé pour le mégalithisme actuel des peuples du sud et Gesatchew Abegaz pour le mégalithisme et l’art rupestre du sud3. Nos recherches se sont développées dans la région de la Rift Valley, depuis son ouverture sur la Mer Rouge jusque sur la frontière du Kenya, qu’aucune autre équipe n’a encore abordée pour ces époques :

  • les travaux sur l’art rupestre, que j’avais commencés en 1970, sont dirigés maintenant par Didier Bouakaze Khan qui a découvert de nouveaux sites en compagnie de Benoît Poisblaud, de Aklilou Asfaw et de Gesatchew Abegaz. Ils concernent le territoire de Djibouti (Dorra, Balho, Yangoula Koma, Garabaïs, Oudoukia, Turka Madobé…), les monts du Harar en Éthiopie (très nombreux sites), le Sidamo et le Wolayta, également en Éthiopie (Chabbé, Akirsa et bien d’autres…).

  • j’ai poursuivi l’étude du mégalithisme par la fouille des sites à stèles aux épées de Tiya (1995) dans le Soddo, du site à stèles phalliques et anthropomorphes de Tuto Fela (publication en cours) dans le Sidamo et d’un autre site à stèles phalliques du Wolayta. Le site de Tiya est classé au Patrimoine mondial depuis 1980 et doit faire l’objet d’un élargissement, que l’UNESCO m’a chargé de préparer, dans les prochaines années. De leur côté, Bertrand Hirsch et Bertrand Poissonnier, du Centre Français d’Études Éthio-piennes ont entrepris, en 1999, l’étude de tumulus et de stèles dans le Mänz, en particulier la quarantaine de stèles anthropomorphes et phalliques du site de Gadilloméda que nous avions signalé en 1995.

4Le Néolithique est étudié sur cinq sites (Asa Koma, Ara Idé et Asa Ragid à Djibouti, Moché Borago et Akirsa dans le Wolayta en Éthiopie) sous la direction de Xavier Gutherz (1996) et celle de Benoît Poisblaud (1999), avec l’aide de Guedda Mohamed à Djibouti.

  • 4 Les fouilles et les missions sur le terrain sont subventionnées par le ministère français des Affai (...)

5Plusieurs spécialistes interviennent sur les différents sites selon les besoins des fouilles : anthropologie (Claude Bouville, Jean-Paul Cros, Henri Duday), faune terrestre (Claude Guérin, Martine Faure, Joséphine Lesur), coquillages (Catherine Dupont), poissons (Wim Van Neer, Fabienne Pigière), anthracologie (Stéphanie Thibault, Thiam El Hadji), sédimentologie (Dominique Sordoillet), industrie lithique (Gérard Gouraud), céramique (Luc Jallot), topographie (Régis Bernard), restauration des mégalithes (Bertrand Poissonnier), datations 14C (Michel Fontugne). Nous sommes également associés au projet CLEHA (Climat-Environnement-Homme-Afrique) avec le CEREGE d’Aix-en-Provence (Françoise Gasse, Raymonde Bonnefille, Maurice Taïeb et David Williamson)4.

Les hypogées de Ijabolé (R. Joussaume et J.-P. Cros)

  • 5 R. Joussaume et J.-P. Cros étaient accompagnés de Aklilou Asfaw et Gesachew Abegaz ainsi que d’un c (...)

6Au cours d’une prospection en janvier et février 20005 pour tenter de trouver la limite territoriale est des sites à stèles phalliques, notre guide du Service culturel de la ville d’Assela, à l’est du lac Zway, monsieur Amamo Ido, nous a montré à 7 km au nord, un front de carrière récemment abattu dans lequel apparaissaient, à quelques mètres au-dessus du fond, plusieurs chambres funéraires avec leurs puits d’accès taillés dans le roc, qui avaient été sectionnés par les engins mécaniques (figures 2, 3 et 4). N’ayant pas d’échelle ni les autorisations administratives nécessaires, il ne nous a pas été possible d’approcher les tombes.

Figure 2 - Idjabolé : hypogée central en coupe de carrière

Figure 2 - Idjabolé : hypogée central en coupe de carrière

© R. Joussaume

Figure 3 - Idjabolé : hypogée sud avec son puits d’accès

Figure 3 - Idjabolé : hypogée sud avec son puits d’accès

© R. Joussaume

Figure 4 - Idjabolé : puits d’accès à l’hypogée 3 situé au nord des deux autres

Figure 4 - Idjabolé : puits d’accès à l’hypogée 3 situé au nord des deux autres

© R. Joussaume

7La structure la plus au sud (figure 3) est formée d’un puits creusé dans le sol d’environ 1,50 m de diamètre et de profondeur. Il conduit à une rampe oblique qui donne accès à une chambre taillée en coupole. Elle semble avoir près de 3 m de diamètre.

8À une dizaine de mètres au nord de la précédente, la seconde structure (figure 2) est une moitié de chambre funéraire à fond plat et plafond en coupole dont le diamètre est de 5 à 6 m. Son puits d’accès a disparu. Lors des travaux, des ossements humains et des poteries ont été détruits, selon les dires de notre guide qui a cependant recueilli quelques vestiges archéologiques.

9Encore plus au nord, apparaît un puits vertical d’environ 2 m de profondeur sous la terre végétale. Il est comblé de terre et de pierres. On peut imaginer qu’il conduit à une chambre funéraire qui pourrait se trouver en arrière, dans la zone non attaquée par la carrière, à moins que celle-ci se soit trouvée en avant et ait été détruite lors de l’avancement du front de taille.

10Nous avons vu deux poteries et quelques ossements, qui proviennent de la chambre centrale, au Service de la Culture à Assela.

11Les ossements (analysés par J.-P. Cros) sont des fragments crâniens, des restes dentaires et un fragment de diaphyse d’humérus probablement droit. Les fragments crâniens forment une partie de voûte d’un adulte jeune (la suture sagittale est libre) comprenant la plus grande partie du frontal, la partie supéro-médiale des deux pariétaux, une partie de l’occipital, et le temporal gauche. Il n’y a pas de particularité notable, pas de cribla orbitalia et l’épaisseur de la voûte est moyenne. Quelques os suturaires sont observables sur la suture lambdoïde à gauche, non observable à droite.

12Les restes dentaires conservés concernent les 24, 25, 26 et 27. La 26 présente une carie de sa couronne, avec une usure à 1; l’usure de la 27 peut être cotée entre 0 et 1.

13Tous ces restes humains pourraient appartenir à un même individu dont l’âge au décès peut être évalué entre 18 et 25 ans. Nous ne pouvons donc dire si la tombe correspond à une sépulture collective ou individuelle. Cependant l’ampleur de la cavité plaide en faveur d’une tombe collective.

14Les restes céramiques appartiennent à deux vases (figures 5, 6 et 7). Le premier (figures 5 et 7) est une coupe basse à fond arrondi et petite anse unique placée sur la partie verticale de la coupe de teinte grise, assez bien lissée extérieurement. Son diamètre est de 17 cm pour une profondeur de 6 cm. Il ne reste que la base du deuxième vase, très particulier. Elle est constituée par quatre pieds cylindriques reliés entre eux par une plaque d’argile percée en son centre. Nous connaissons bien ce vase pour l’avoir rencontré dans de nombreux monuments et sites fortifiés du Harar, jusqu’en République de Djibouti (Handoga) et sur la frontière du Kenya (Curle 1933 et 1937).

Figure 5 - Idjabolé : coupe en céramique provenant de l’hypogée central

Figure 5 - Idjabolé : coupe en céramique provenant de l’hypogée central

© R. Joussaume

Figure 6 - Idjabolé : base d’un quadripode à plaque perforée provenant de l’hypogée central

Figure 6 - Idjabolé : base d’un quadripode à plaque perforée provenant de l’hypogée central

© R. Joussaume

Figure 7 : Idjabolé : dessin de la coupe provenant de l’hypogée central

Figure 7 : Idjabolé : dessin de la coupe provenant de l’hypogée central

© R. Joussaume

15Dans le tumulus funéraire à chambre circulaire et cella de Raré à Tchaffé dans le Harar (figure 8), on le trouve, mêlé à de nombreux ossements humains, associé à d’autres poteries dont des coupes assez proches de celle de Idjabolé (figures 9 et 10), mais également à des pointes de javelines et de flèches ainsi que des lames de couteaux en fer, des perles en verre de différentes couleurs, parfois en or, des petites bouteilles de Khôl (poudre d’antimoine pour le fard des yeux), des bracelets en bronze et en fer, des parures en coquillages (olives et cauris).

Figure 8 - Tchaffé dans le Harar : plan et coupe du monument à chambre circulaire et cella de Raré. Noter le caractère mégalithique de certains de ses éléments à l’intérieur du tumulus circulaire

Figure 8 - Tchaffé dans le Harar : plan et coupe du monument à chambre circulaire et cella de Raré. Noter le caractère mégalithique de certains de ses éléments à l’intérieur du tumulus circulaire

© R. Joussaume

Figure 9 - Tchaffé dans le Harar : inventaire des formes céramiques dans le monument à chambre circulaire et cella de Raré

Figure 9 - Tchaffé dans le Harar : inventaire des formes céramiques dans le monument à chambre circulaire et cella de Raré

© R. Joussaume

Figure 10 - Tchaffé dans le Harar : suite de l’inventaire des décors céramiques dans le monument à chambre circulaire et cella de Raré

Figure 10 - Tchaffé dans le Harar : suite de l’inventaire des décors céramiques dans le monument à chambre circulaire et cella de Raré

© R. Joussaume

16Plusieurs polypodes à plaque accompagnaient une sépulture individuelle en position fléchie sur le côté gauche dans une petite fosse aménagée sous un tumulus à Hassan-Abdi dans le Harar. D’autres proviennent de différents tumulus de cette région plus ou moins éventrés par les habitants.

17Ce vase si typé, qui pourrait être un brûle encens, est fréquemment associé à des monuments funéraires. Les datations obtenues pour des sites ayant livré des vases polypodes à plaque dans le Harar, occupent une fourchette allant du VIIIe au XIIe siècle de notre ère, voire plus récemment encore.

18En 1927, A.-T. Curle fouilla un grand tumulus de pierres situé à environ 3 km au sud de Mondera (Kenya) et à 5 km de la rivière Dawa qui forme la frontière entre le Kenya et l’Éthiopie en cet endroit. Situé au flanc d’une montagne, ce tumulus avait environ 12 m de diamètre pour une hauteur maximale de 2 m par rapport à la base du côté de la vallée. Un vase polypode à plaque fut découvert à un mètre du centre vers le sud. Son diamètre à l’ouverture était de 24 cm et sa hauteur totale de 18 cm. La coupe hémisphérique était supportée par quatre pieds réunis par une plaque ronde. Près du squelette en mauvais état fut trouvé un anneau en cuivre ou bronze de 7 cm de diamètre. Cette même année 1927, A. T. Curle fouilla un autre tumulus de 20 m de diamètre près de Wajir dans la même région. Il y découvrit un vase en tous points identique au précédent.

19Il serait du plus haut intérêt d’étudier cet ensemble jusqu’alors unique dans tout le sud de l’Éthiopie. Il semble, par ses poteries, se rattacher à des groupes de l’est, le Harar en particulier où les coutumes funéraires sont cependant différentes.

20Si rien n’est fait, ces tombes exceptionnelles en hypogées seront entièrement détruites.

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Bibliographie

Pour la première partie de l’article, une bibliographie complète de la Protohistoire éthiopienne jusqu’en 1995 est publiée dans l’ouvrage : Tiya, l’Éthiopie des mégalithes.

Bouakaze-Khan D. et Poisblaud B. (2000) - Art rupestre et Néolithique de l’Éthiopie ; Découvertes récentes; Annales d’Éthiopie, vol. XVI, p. 39-53.

Bouville C., Cros J.-P. et Joussaume R. (2000) - Étude anthropologique du site à stèles de Tuto Fela en pays Gédéo (Éthiopie), Annales d’Éthiopie, vol. XVI, p. 15-24.

Curle A.-T. (1933) - Prehistoric graves in Northern Frontier of Kenya, Antiquity, p. 99-101.

Curle A.-T. (1937) - The ruined towns of Somaliland, Antiquity, p. 315-327.

Gascon A. (1995) - La Grande Éthiopie, une Utopie africaine; CNRS Editions, Paris.

Gutherz X. (2000) - Sondages dans l’abri sous-roche de Moche Borago Gongolo dans le Wolayta (Ethiopie), Annales d’Ethiopie, Vol. XVI, p. 35-38.

Gutherz X., Joussaume R., Amblard S. et Guedda Mohamed (1996) - Le site d’Asa koma (République de Djibouti) et les premiers producteurs dans la Corne de l’Afrique; Journal des Africanistes, t. 66, n° 1-2, p. 255-297.

Gutherz X., Joussaume R. (2000) - Le Néolithique de la Corne de l’Afrique; in Premiers paysans du monde; Naissances des agricultures; Séminaire du Collège de France sous la direction de J. Guilaine, Ed. Errance, Paris, p. 293-320.

Hirsch B. et Poissonnier B. (2000) - Recherches historiques et archéologiques à Meshalä Maryam (Mänz, Ethiopie), Annales d’Ethiopie, vol. XVI, p. 59-87.

Joussaume R. (1980) - Le mégalithisme en Ethiopie; Monuments funéraires protohistoriques du Harar, Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris 1974; Ed. des Services culturels de l’Ambassade de France en Éthiopie.

Joussaume R. dir. (1995) - Tiya, l’Éthiopie des mégalithes; Du biface à l’art rupestre dans la Corne de l’Afrique, Ed. chauvinoise, Chauvigny.

Joussaume R. (1999) - Les abris rocheux d’Akirsa dans le Wolayta (Sidamo) en Éthiopie, Archeologia Africana, n°5, Milan.

Joussaume R. (1999) - Les mégalithes de l’Ethiopie, in Mégalithismes de l’Atlantique à l’Ethiopie, Séminaire du Collège de France sous la direction de J. Guilaine, Ed. Errance, Paris, p. 193-210.

Poisblaud B. (1999) - Les sites du Ghoubet à Djibouti, dans le cadre de la Préhistoire récente de l’Afrique de l’Est, 2 volumes, Thèse de l’Université de Paris I.

Poissonnier B. (2000) - Restauration des sites à stèles décorées de Tuto Fela et Tiya (Éthiopie), Annales d’Éthiopie, vol. XVI, p. 25-34.

Tekle Hagos (2000) - Preliminary notes on the stelae of Efrata and Gidim of northern Shoa; Annales d’Éthiopie, Vol.XVI, p. 55-58.

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Notes

1 On ne peut dire, comme il est trop souvent écrit, que les stèles du sud de l’Éthiopie, ou celles de Djibouti, sont médiévales. Elles appartiennent à des peuples sans écriture qui sont donc protohistoriques, même si elles ne datent que des X-XIIe siècles de notre ère.

2 Métasébia Bekélé et Aklilou Asfaw préparent actuellement leur thèse de doctorat à l’Université de Paris I sous notre direction (R.J.).

3 Nous n’oublierons pas Kalamua Araya, qui nous accompagnait depuis plus de 10 ans, tragiquement disparue en 1999.

4 Les fouilles et les missions sur le terrain sont subventionnées par le ministère français des Affaires étrangères, alors que le salaire des chercheurs est assuré par leur organisme d’origine (CNRS, Université, ministère des Affaires culturelles, AFAN). Les étudiants et les bénévoles ne perçoivent aucun salaire…

5 R. Joussaume et J.-P. Cros étaient accompagnés de Aklilou Asfaw et Gesachew Abegaz ainsi que d’un chauffeur.

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Table des illustrations

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Titre Figure 1 - Situation de Idjabolé sur le bord est de la Rift valley
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Titre Figure 2 - Idjabolé : hypogée central en coupe de carrière
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Titre Figure 3 - Idjabolé : hypogée sud avec son puits d’accès
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Titre Figure 4 - Idjabolé : puits d’accès à l’hypogée 3 situé au nord des deux autres
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Titre Figure 5 - Idjabolé : coupe en céramique provenant de l’hypogée central
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Titre Figure 6 - Idjabolé : base d’un quadripode à plaque perforée provenant de l’hypogée central
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Titre Figure 7 : Idjabolé : dessin de la coupe provenant de l’hypogée central
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Titre Figure 8 - Tchaffé dans le Harar : plan et coupe du monument à chambre circulaire et cella de Raré. Noter le caractère mégalithique de certains de ses éléments à l’intérieur du tumulus circulaire
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Titre Figure 10 - Tchaffé dans le Harar : suite de l’inventaire des décors céramiques dans le monument à chambre circulaire et cella de Raré
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Pour citer cet article

Référence papier

Roger Joussaume et Jean-Paul Cros, « Protohistoire éthiopienne : les hypogées de Idjabolé en territoire Arussi »Afrique : Archéologie & Arts, 1 | 2001, 59-66.

Référence électronique

Roger Joussaume et Jean-Paul Cros, « Protohistoire éthiopienne : les hypogées de Idjabolé en territoire Arussi »Afrique : Archéologie & Arts [En ligne], 1 | 2001, mis en ligne le 25 septembre 2023, consulté le 13 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/aaa/4624 ; DOI : https://doi.org/10.4000/aaa.4624

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Auteurs

Roger Joussaume

joussaume.r@orange.fr

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Jean-Paul Cros

jeanpaulcros@wanadoo.fr – UMR 8068 (TEMPS), MSH Mondes, 21 allée de l’Université, 92023 Nanterre cedex, France

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