« Le soufisme entre Louis Massignon et Henry Corbin », in : Piérunek, Eve et Richard, Yann (dir.), Louis Massignon et l’Iran. Travaux et mémoires de l’Institut d’études iraniennes, Leuven – Paris, Diffusion Peeters, 2000, pp. 31-42.
Texte intégral
1Ce riche parallèle entre la représentation que se faisaient respectivement L. Massignon et H. Corbin souligne, à propos de l’expérience ḥallājienne notamment, le hiatus qui séparait les deux lectures. Pour Massignon, la rencontre entre Ḥallāj et son Dieu n’a connu aucun intermédiaire : d’où l’anéantissement du sujet Ḥallāj dans l’Essence divine. Chez Corbin, la vision théophanique de la création permet une autre interprétation : l’Essence divine demeure à jamais cachée et inaccessible, mais elle se manifeste en se ‘monadisant’ à la conscience d’un sujet humain qui n’est pas anéanti, mais au contraire fondé comme témoin de l’unité divine.
Pour citer cet article
Référence électronique
Pierre Lory. Christian Jambet, « « Le soufisme entre Louis Massignon et Henry Corbin », in : Piérunek, Eve et Richard, Yann (dir.), Louis Massignon et l’Iran. Travaux et mémoires de l’Institut d’études iraniennes, Leuven – Paris, Diffusion Peeters, 2000, pp. 31-42. », Abstracta Iranica [En ligne], Volume 23 | 2002, document 215, mis en ligne le 08 février 2010, consulté le 25 mars 2023. URL : http://journals.openedition.org/abstractairanica/35586 ; DOI : https://doi.org/10.4000/abstractairanica.35586
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