« Byblos et Sidon, deux modèles de cités phéniciennes à l’èpoque perse ». Trans. 35, 2008, p. 97-122.
Texte intégral
1Les cités phéniciennes de Byblos et Sidon avaient à l’époque perse des territoires contigus, vraisemblablement séparés par le Nahr el-Kelb. Elles étaient toutes deux des cités-États avec une agglomération principale siège des institutions politiques et un territoire civique. Malgré ce schéma de base commun, il existe des différences quand on approche ces deux cités par le biais des frontières et de leur perméabilité. Byblos était une petite ville, vivant en autarcie sans participer ni à la politique phénicienne ni à celle des rois achéménides. Sidon, elle, était riche, importante et expansionniste. L’A. veut montrer que, curieusement, ces deux modèles ont connu chacun une évolution inverse l’une de l’autre à l’époque perse : Byblos dans le sens de l’ouverture au monde extérieur, et Sidon dans le sens d’une limitation de son expansion et de sa puissance.
Pour citer cet article
Référence électronique
Astrid Nunn. Josette Elayi, « « Byblos et Sidon, deux modèles de cités phéniciennes à l’èpoque perse ». Trans. 35, 2008, p. 97-122. », Abstracta Iranica [En ligne], Volume 31 | 2011, document 43, mis en ligne le 15 février 2012, consulté le 07 juin 2023. URL : http://journals.openedition.org/abstractairanica/39177 ; DOI : https://doi.org/10.4000/abstractairanica.39177
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