Daniel T. Potts. “Medes in the desert: Thoughs on the mounted archer near Taymā’”
Daniel T. Potts. “Medes in the desert: Thoughs on the mounted archer near Taymā’” in Claudia Bürig, Margarete van Ess, Iris Gerlach, Arnulf Hausleiter, Bernd Müller-Neuhof (eds.). Klänge der Archäologie. Festschrift fûr Ricardo Eichmann. Wiesbaden: Harrassowitz, 2021, p. 335-342.
Texte intégral
1La représentation gravée d’un cavalier monté découvert près de Taymā’ dans le nord-ouest de l’Arabie Saoudite actuelle est une découverte ancienne, qui intrigue par le galop presque volant du cheval qui est assyrianisant et celle du cavalier barbu, de profil, vêtu à la manière mède, dans cette région loin de la Mésopotamie, mais où s’installa Nabonide le dernier souverain babylonien avant Cyrus pendant des années. La gravure, longue de 1,27 m a été publiée par B. Jacobs et M. Macdonald dans Zeitschrift für OrienArchäologie 2, 2009 qui proposait de la dater du vie siècle. L’A est en accord avec cette date (vers 550-520). Du fait que le cavalier n’est pas armé, il suggère qu’il pourrait être comme ces pirradaziš de l’époque achéménide ces courriers ultra rapides qui parcouraient les routes de l’empire portant les ordres du roi aux satrapes, mais il rappelle que des liaisons rapides entre Babylone et Taymā’ devaient exister déjà sous Nabonide.
Pour citer cet article
Référence électronique
Rémy Boucharlat, « Daniel T. Potts. “Medes in the desert: Thoughs on the mounted archer near Taymā’” », Abstracta Iranica [En ligne], Volume 44 | 2022, document 6, mis en ligne le 30 juillet 2022, consulté le 12 septembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/abstractairanica/54759 ; DOI : https://doi.org/10.4000/abstractairanica.54759
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