1Comme l’indique le titre de cet article, les auteurs proposent d’une part un état général des connaissances sur l’archéologie des deux siècles précédents l’établissement de l’empire achéménide dans l’ouest et le sud-ouest de l’Iran (par BG), d’autre part un survol des objets en métal trouvés dans les tombes du début du 6^e siècle à Aržan et Jubaji dans le sud-est du Khuzistan et dans la grotte de Kalmakarra au Luristan près de Pol-i Dokhtar, peut-être un lieu caché d’e dépôts votifs accumulés en plusieurs phases rapprochées dans le temps (par LC).

2Le thème mède de la première partie a été longuement développé par BG récemment (B. Genito, The Medes Still an Historical-Archaeological Question, in Iranian Studies in Honour of Adriano V. Rossi, Università degli Studi di Napoli “l’Orientale, 2019 p. 343-385). On sait depuis des années que l’archéologie n’a pas réussi à donner consistance à un « état mède en formation » qui reste évanescent, pour dire le moins.

3Sur les objets en métal des trois sites mentionnés, que LC évoque p. 150-162, il est indispensable de mener des campagnes d’analyses archéo-métallurgiques qui, sauf erreur, n’ont pas encore été menées. De ce fait, ces objets ne peuvent être comparés aux coupes et d’autres objets d’époque achéménide, dont plusieurs ont été analysés au cours des dernières décennies. La recherche en reste actuellement à des observations d’ordre formel et iconographique pour tenter de déterminer d’éventuelles filiations entre ceux-ci et la production d’époque achéménide. Cette double contribution constitue un résumé des connaissances sur les deux thèmes mais sans apport nouveau.