Emad Matin. “L’iconografia del mušḫuššu nel I millennio a.c.”
Emad Matin. “L’iconografia del mušḫuššu nel I millennio a.c.”, Parthica 23, 2021, p. 9-33.
Texte intégral
1Ce thème du dragon-serpent mésopotamien (mušhuššu litt. serpent furieux) est traité dans cet article à cause de sa représentation en briques à glaçure découverte dans la porte monumentale de Tol-e Ajori, à proximité de la terrasse de Persépolis (voir AbsIr 40-41, 3.2.2., n°6 A. Askari Chaverdi, P. Callieri, E. Matin. “The Monumental Gate at Tol-e Ajori, Persepolis (Fars)”, Iranica Antiqua 52, 2017, p. 205-258. Cette figure apotropaïque, attesté dès le 3e millénaire, est fréquente dans l’architecture néo-assyrienne et néo-babylonienne, en particulier aux portes des palais. Elle est également présente sur certains sceaux de ces périodes. Elle serait également attestée par un sceau néo-élamite, si sa provenance était assurée. À l’époque achéménide, c’est encore la glyptique (tablettes de la Trésorerie de Persépolis) qui témoigne du passage de cette représentation mésopotamienne dans l’art achéménide sous Darius. La figure du monstre à la porte de Tol-i Ajori dès la fin du 6e siècle montre bien la survivance de sa fonction protectrice.
Pour citer cet article
Référence électronique
Rémy Boucharlat, « Emad Matin. “L’iconografia del mušḫuššu nel I millennio a.c.” », Abstracta Iranica [En ligne], Volume 44 | 2022, document 10, mis en ligne le 30 novembre 2022, consulté le 12 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org/abstractairanica/55169 ; DOI : https://doi.org/10.4000/abstractairanica.55169
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