Musée Guimet. Lit de pierre, sommeil barbare. Présentation, après restauration et remontage, d’une banquette funéraire ayant appartenu à un aristocrate d’Asie centrale venu s’établir en Chine au VIe siècle. Paris, Musée Guimet, 2004.
Texte intégral
1Ce lit funéraire présenté à Guimet a depuis été mis en dépôt au musée. Il s’agit d’un lit funéraire de type sogdien, provenant de Chine, sans que l’on ait de renseignements plus précis. L’épitaphe notamment est perdue, ce qui est regrettable. L’ouvrage comporte à la fois des analyses iconographiques (C. Delacour, P. Riboud) et techniques. L’iconographie n’est pas clairement zoroastrienne et on peut penser que le défunt devait venir des régions frontalières du domaine indien, soit de Bactriane, soit du Gandhāra, et qu’il n’a utilisé un lit funéraire, une coutume chinoise adaptée au zoroastrisme, que pour se plier à ce qui était alors une mode parmi les nouveaux-riches iranophones de Chine. Dominées par les Sogdiens, les communautés étrangères dans la Chine du 6e s. étaient plus diverses qu’on ne l’a longtemps cru. Ce lit en est une illustration.
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Référence électronique
Étienne de La Vaissière, « Musée Guimet. Lit de pierre, sommeil barbare. Présentation, après restauration et remontage, d’une banquette funéraire ayant appartenu à un aristocrate d’Asie centrale venu s’établir en Chine au VIe siècle. Paris, Musée Guimet, 2004. », Abstracta Iranica [En ligne], Volume 27 | 2006, document 46, mis en ligne le 02 janvier 2007, consulté le 24 avril 2025. URL : http://journals.openedition.org/abstractairanica/5645 ; DOI : https://doi.org/10.4000/abstractairanica.5645
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