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Journée d’étude de la revue Activités du 01 octobre 2025

Placer l’activité au cœur de l’attractivité du travail

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Journée d’étude : Placer l’activité au cœur de l’attractivité du travail

Comité d’organisation : Justine Arnoud, Pascal Ughetto, Fabien Coutarel, Nadia Heddad, Laurent Van Belleghem

Date : Mercredi 1er octobre 2025

Lieu : CNAM, rue Gay Lussac, Paris

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Au cours des dernières années, attirer et fidéliser semblent avoir préoccupé beaucoup d’employeurs au sein d’organisations, secteurs d’activité et filières très variés. Les organisations publiques comme privées, les grandes entreprises, les PME, rencontreraient des difficultés à attirer les candidats et à retenir les personnels en poste. Des métiers sont également réputés souffrir d’un déficit d’attention, d’intérêt ou de connaissance et de reconnaissance. Des filières d’emploi sont jugées peu attractives. Dans certains cas, le problème semble lié à la difficulté de rendre attrayants des métiers ou des emplois aux yeux d’une catégorie particulière d’individus que l’on aimerait cependant pouvoir attirer, par exemple les métiers à dominante masculine qu’il s’agirait de rendre plus ouverts aux femmes. Les facteurs qui interviennent peuvent s’avérer nombreux et se conjuguer : des rémunérations aux filières de formation initiale ou continue, en passant par la réputation, l’image des métiers, des entreprises et des secteurs auprès du public potentiel, ou encore les horaires de travail. L’action des directions de ressources humaines et des branches porte le plus souvent sur la communication, la marque employeur ou les démarches ciblant des publics particuliers, comme les jeunes ou les femmes. On peut toutefois se demander si le travail, au-delà de ses conditions socio-matérielles, ne mérite pas une attention particulière dans la construction du problème et du diagnostic. Cela inclut également la mise en œuvre de stratégies visant non seulement à attirer les employés, mais aussi à nourrir leur envie de rester, que ce soit à court, moyen ou long terme. Dans cette disposition des individus à postuler et à s’attacher durablement à une situation d’emploi, quelle part revient au travail, aux évolutions de l’activité, aux conditions dans lesquelles elle s’exerce ?

Cela peut intégrer des questions relatives au sens et au contenu du travail, aux conditions de réalisation des tâches, aux représentations du travail, à ce qui est valorisé ou déprécié. Il peut également s’agir de la congruence ou des divergences se manifestant entre les représentations du travail et les réalités vécues du travail, parfois méconnues ou passées sous silence. Cela ouvre également une réflexion possible sur l’adéquation ou les écarts entre les stratégies adoptées pour attirer des candidats (par exemple en termes de communication) et les situations de travail qui seront effectivement celles des personnes sélectionnées. Cette journée d’étude a pour objectif d’interroger l’attractivité telle qu’elle est aujourd’hui envisagée et de faire progresser la réflexion en posant comme centrale la question du travail, de l’activité et des situations de travail : jusqu’à quel point peut-on espérer attirer sur des emplois, dans des métiers ou dans des filières si le travail qui sera accompli n’est pas lui-même attractif ? L’enjeu sera d’explorer plus finement l’apport de l’activité et de son analyse à l’attractivité et sa gestion.

La journée sera organisée autour de trois temps clés :

  • Les pièges de l’attractivité : quels décalages éventuels entre les communications, campagnes publicitaires, promesses et les réalités du travail ? Quelles sont les stratégies déployées pour attirer davantage ? Assiste-t-on à une nouvelle instrumentation gestionnaire qui s’éloigne du travail voire s’en désintéresse ? Qui sont les personnes « ciblées » et peuvent-elle concrètement s’insérer ?

  • De l’attractivité présumée à l’attractivité gérée : que devient l’attractivité, discours tourné vers l’externe une fois l’expérience faite des réalités internes aux organisations, en particulier dans les situations de travail ? Comment « cultiver » et « maintenir » l’attractivité au-delà de l’embauche ? À quoi bon attirer si on ne fidélise pas ensuite ?

  • Concevoir l’attractivité ? Quelle(s) conception(s) de l’attractivité ? Peut-on concevoir une attractivité en dehors des situations de travail ? Comment penser une situation de travail attractive ? Que signifierait une expérience de travail attractive ? L’attractivité peut-elle se concevoir dans l’usage et par les professionnels eux-mêmes dans une sorte de conception émergente ? De quelle(s) manière(s) et via quels « marqueurs » : le développement durable ? L’insertion dans un territoire ?

Le programme de cette journée, en cours de construction, sera publié ultérieurement.

Les prix pour une journée en présentiel seront ceux habituels (étudiants 20 €, individuel 40€, entreprise 80€).

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