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Année de l'opération :
2017Numéro d’opération :
027307Chronologie :
époque médiévaleNature de l'opération :
fouille préventiveNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Hadès
Texte intégral
1Dans le cadre de l’extension d’une carrière alluviale (quatrième phase d’exploitation), une fouille d’archéologie préventive a été prescrite sur une petite partie de la piste d’accès à la zone d’extraction. Ainsi, le faible enfouissement des vestiges, à une cinquantaine de centimètres sous la couche de labour, a permis de justifier la sauvegarde des données archéologiques.
2Elle a concerné l’ouverture d’une fenêtre d’environ 700 m2 au sein de laquelle plusieurs structures en creux ont été mises au jour. Conformément à ce qui a été observé lors du diagnostic (Treguet 2017), l’ensemble de ces entités ont pu être identifiées comme des silos excavés médiévaux.
3Cette intervention avait pour objectif principal de relever les structures présentes au sein de l’emprise prescrite et de cerner leur chronologie. De la sorte, les données sur l’organisation spatiale de ces silos et sur leur datation seront conservées afin d’être mises en relation avec d’éventuelles fouilles sur les futures phases d’exploitation.
4En comptant les quatre structures révélées pendant la phase de diagnostic (dont deux ont été fouillées et dessinées par l’Inrap puis reprises sur notre plan de masse), huit fosses qui s’apparentent morphologiquement à des silos ont été mises au jour sur l’emprise des fouilles. Selon les préconisations du cahier des charges, ces faits ont tous été explorées grâce à une pelle mécanique de petit gabarit (5 tonnes), ce qui pourrait induire des biais méthodologiques plus ou moins importants.
5Trois types de profils caractérisent les creusements : globulaire, cylindrique et tronconique ; cette dernière catégorie est la plus représentée et concerne cinq individus. Ils sont comblés par des dépôts anthropisés correspondant à des apports volontaires (vidanges de foyer), à des effondrements de parois, ainsi que, dans certains cas, il est envisageable que ces entités ont piégé par ruissellement des niveaux d’occupation disparus. Ces remplissages sont composés majoritairement de silts ou de limons argileux, argilo sableux, voire uniquement sableux de couleur beige ou brun. La plupart contiennent des charbons de bois et des pointes de terre cuite millimétriques à centimétriques ainsi que des fragments de céramique.
6Ces derniers permettent d’envisager une fourchette chronologique large qui s’étend du ixe au xiiie s. Toutefois, quelques indices qui mériteraient d’être confirmés, pourraient permettre de resserrer cet écart au ixe-xie s.
7Ainsi, malgré les limites inhérentes à ce type d’intervention rapide, les vestiges considérés constituent un point de connaissance supplémentaire pour la commune, ainsi que la sauvegarde d’un minimum de données en vue d’une éventuelle fouille ultérieure sur ce site.
Table des illustrations
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Titre | Fig. 1 – Plan de masse et coupes des vestiges archéologiques mis au jour |
Crédits | DAO : D. Delage (Hadès), S. Malpelat. |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/100119/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 262k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Damien Delage, « Boé – Métairie de Bordeneuve » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Nouvelle-Aquitaine, mis en ligne le 26 août 2021, consulté le 18 juillet 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/100119
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