Boissavit-Camus B. 2008 : Seine-et-Marne. Châteaubleau. L’église et le village médiéval, Bulletin monumental, 166-3, p. 268-270.
Châteaubleau – Centre-bourg (parcelles A 515 et A 1516)
Entrées d’index
Année de l'opération :
2018Numéro d’opération :
1010709Chronologie :
Antiquité, Antiquité gréco-romaine, Antiquité romaine, époque médiévale, époque moderneNature de l'opération :
opération de diagnosticNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Association La Riobé
Texte intégral
1Le sondage réalisé dans le centre-bourg de Châteaubleau, au niveau des parcelles A 515 et 516, visait à recueillir des informations sur l’église médiévale ainsi que sur l’important ensemble cultuel gallo-romain dans le péribole duquel elle a été édifiée.
2L’opération, localisée en bordure nord et est de l’église médiévale, a permis de confirmer que celle-ci était plus vaste qu’aujourd’hui (Boissavit-Camus 2008), et que les murs de clôture sud et est délimitant la parcelle A 516 étaient fondés sur les vestiges de la partie dérasée de l’édifice religieux (fig. 1).
Fig. 1 – Fouille de la moitié est de l’église de Châteaubleau dérasée au milieu du xixe s. (parcelle A 516)

Cliché : F. Pilon (association La Riobé).
3En outre, la maçonnerie de clôture sud s’est avérée bâtie sur le mur septentrional d’un grand temple romain, inconnu jusqu’alors, qui était situé au centre du péribole de l’ensemble cultuel gallo-romain durant les iiie et ive s. et se développait sur la parcelle adjacente A 702. Une chaussée empierrée bordait le monument sur son flanc nord et l’espace devant son entrée orientale était dallé.
4Un fanum, recoupé par la construction de l’église, a également été mis au jour sur la parcelle A 515.
5Enfin, vingt-neuf sépultures médiévales et modernes ont été fouillées en bordure nord-est de l’église et dans son ancienne moitié orientale (fig. 2). Cinq d’entre elles ont fait l’objet de datations 14C dont les maxima de probabilité sont les suivants : 1168-1266, 1189-1277, 1416-1486, 1475-1641, 1514-1668. Le mobilier associé aux sépultures est pauvre (quelques épingles de linceul en alliage cuivreux). Mais onze monnaies datables entre le xive s., pour les plus anciennes (deux deniers parisis de Jean II), et le xxe s., pour la plus récente, ont été découvertes dans les niveaux d’occupation et de remblais, ainsi que dans le comblement des fosses sépulcrales.
Table des illustrations
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Titre | Fig. 1 – Fouille de la moitié est de l’église de Châteaubleau dérasée au milieu du xixe s. (parcelle A 516) |
Crédits | Cliché : F. Pilon (association La Riobé). |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/111287/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 556k |
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Titre | Fig. 2 – Sépulture médiévale ou moderne recoupant les vestiges d’un fanum gallo-romain (parcelle A 515) |
Crédits | Cliché : F. Pilon (association La Riobé). |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/111287/img-2.jpg |
Fichier | image/jpeg, 267k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Fabien Pilon, « Châteaubleau – Centre-bourg (parcelles A 515 et A 1516) » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Île-de-France, mis en ligne le 26 novembre 2021, consulté le 21 mars 2023. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/111287
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