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2011
Guadeloupe

Capesterre-de-Marie-Galante – Cénote du Mancenillier (ou grotte du Lagon)

Sondage (2011)
Responsable d’opération : Jean-Baptiste Mallye
Notice rédigée avec Myriam Boudadi-Maligne, Sandrine Grouard, Arnaud Lenoble, Alain Queffelec et Joël Rodet

Entrées d’index

Année de l'opération :

2011

Numéro d’opération :

23767

Nature de l'opération :

opération de diagnostic
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Notes de la rédaction

Organisme porteur de l’opération : CNRS

Texte intégral

1Cette intervention s’est inscrite dans le projet collectif de recherche intitulé « Cavités naturelles de Guadeloupe : aspects géologiques, fauniques et archéologiques ».

2Le cénote du Mancenillier (ou grotte du Lagon) est un puits qui s’ouvre dans la Plaine des Galets. Découvert en 2009 lors d’une prospection coréalisée par le Service régional de l’archéologie et le Drassm, des indices de fréquentation humaine (tessons) avaient alors été recueillis dans la grotte elle-même et sur le plateau. Ces indices conféraient à cette cavité un potentiel archéologique intéressant qui a motivé la réalisation d’un sondage exploratoire. Ce puits s’ouvre à une centaine de mètres seulement du rivage. L’accès se fait par la salle Sud et permet d’accéder en rampant à une autre salle basse d’une dizaine de mètres carré d’une hauteur de 2 m dans sa partie la plus haute.

3Cette opération a livré une quantité très limitée de matériel archéologique. Le sondage d’1 m2 mené sur une cinquantaine de centimètres de profondeur n’a pas permis d’atteindre la base du puits. Il a été arrêté à cause de la nature extrêmement dure du sédiment (argiles vertiques) et du faible nombre de restes découverts. Quelques 160 vestiges ont été recueillis. Il s’agit en grande majorité de fragments de coquilles de mollusques (principalement du genre Cittarium). Deux fragments de charbons ont été découverts ainsi que 8 tessons auxquels s’ajoutent 54 restes de faune terrestre.

4Aucun reste de faune, pas plus que de tessons, n’a été trouvé au-delà des 40 premiers centimètres. Les tessons sont très fragmentés et particulièrement émoussés. Au sein de la faune, la présence d’Ovicaprinés trahit une accumulation historique. L’analyse géologique montre que les sédiments se sont accumulés par ruissellement lors des périodes de fortes pluies.

5À la lumière de ces résultats, il est fortement probable que cette « accumulation » ne soit le résultat que d’un dépôt secondaire d’éléments initialement présents sur le plateau ou dans la première salle. Ce puits ne peut donc être considéré comme un site archéologique primaire. Ce sondage demeure toutefois insuffisamment profond pour en déduire avec certitude qu’une telle occupation n’ait réellement pas eu lieu.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Jean-Baptiste Mallye, Myriam Boudadi-Maligne, Sandrine Grouard, Arnaud Lenoble, Alain Queffelec et Joël Rodet, « Capesterre-de-Marie-Galante – Cénote du Mancenillier (ou grotte du Lagon) » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Espace Caraïbes, mis en ligne le 24 février 2022, consulté le 29 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/116606

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Auteurs

Jean-Baptiste Mallye

CNRS

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Responsable d’opération

Jean-Baptiste Mallye

CNRS

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Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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