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2009
Saint-Martin

Saint-Martin – La Savane

Opération préventive de diagnostic (2009)
Responsable d’opération : Nathalie Serrand

Entrées d’index

Année de l'opération :

2009

Numéro d’opération :

23619

Nature de l'opération :

opération de diagnostic
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Notes de la rédaction

Organisme porteur de l’opération : Inrap

Texte intégral

1Un diagnostic a été mené sur les parcelles AR 81 et 85 (partie) concernées par un projet de construction. Le terrain (17 800 m2) est localisé au nord-ouest de Saint-Martin, à 1,2 km au sud-ouest de Grand-Case et à 600 m du bord de mer, dans la plaine de la Savane. Celle-ci occupe, à 10 m d’altitude, une dépression alvéolée, au nord-ouest de la ligne de relief principale de l’île, en contrebas de versants. Dans ce secteur assez peu connu, l’occupation coloniale est représentée par l’Habitation Espérance, 400 m au sud, et quelques aménagements (puits) en bordure de l’étang de Grand-Case, 400 m au nord. Les occupations précolombiennes les plus proches sont situées sur la bande côtière (Grand-Case, Anse des Pères). La présence, sur le terrain à diagnostiquer, d’une formation limono-sableuse du même type que celle de la plaine de Norman/Hope Estate, où ont été reconnues des occupations mésoindiennes, paraissait favorable à la découverte d’occupations de ce type.

264 sondages ont été arrêtés, en profondeur, entre 0,25 et 1 m, au niveau d’apparition des matériaux diamictiques, quasiment impossibles à traverser avec un godet lisse. Une évaluation de l’épaisseur de ces matériaux et des dépôts sous-jacents a été menée dans quatre sondages jusqu’à des profondeurs comprises entre 1,35 et 2 m, grâce à un godet à dents. Aucune structure ni matériel archéologique n’a été découvert. Du point de vue géomorphologique (étude D. Todisco), les sondages ont révélé des faciès sédimentaires à caractère hydrodynamique, témoignant de l’accrétion sédimentaire et de la dynamique récente d’un cône de déjection correspondant au remblaiement détritique de la plaine de la Savane (dépôt de coulées de débris et écoulements torrentiels), au pied des reliefs et au débouché des vallons. Ces derniers enfouissent, par endroits, un paléosol correspondant à la colonisation du cône par la végétation entre les apports hydrosédimentaires. Ce paléosol n’a livré aucun matériel archéologique.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Nathalie Serrand, « Saint-Martin – La Savane » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Espace Caraïbes, mis en ligne le 25 février 2022, consulté le 16 avril 2024. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/116835

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Auteur

Nathalie Serrand

Inrap

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Responsable d’opération

Nathalie Serrand

Inrap

Opération(s) dirigée(s) par cet archéologue

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Droits d’auteur

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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