Navigation – Plan du site

AccueilRégionsNormandie201961 – OrneSaint-Symphorien-des-Bruyères – L...

2019
61 – Orne

Saint-Symphorien-des-Bruyères – La Maladrie

Opération préventive de diagnostic (2019)
Responsable d’opération : David Flotté
Notice rédigée avec Loïc Ménager et Laurent Vipard

Entrées d’index

Année de l'opération :

2019

Numéro d’opération :

164310

Chronologie :

époque contemporaine

Nature de l'opération :

opération de diagnostic
Haut de page

Notes de la rédaction

Organisme porteur de l’opération : Inrap

Texte intégral

1Le projet d’aménager une unité de méthanisation à Saint-Symphorien-des-Bruyères a conduit à l’émission d’un arrêté de prescription de diagnostic archéologique. Les travaux s’inscrivent dans une emprise de 35 000 m2 le long de la RD 12, à 6 km du centre-ville de L’Aigle. D’après la carte géologique de Rugles au 1/50 000e, la géologie attendue correspond à des biefs et limons à silex, des formations résiduelles à silex et de la craie du Crétacé. Les terrassements archéologiques ont permis de mettre en évidence la présence de trois types de formations immédiatement sous la terre végétale laquelle ne dépasse jamais 30 à 40 cm d’épaisseur. Il s’agit d’un limon gris orangé, d’un limon brun légèrement argileux (argile grise) mêlé de blocs et cailloux de silex et d’une argile limoneuse brun orangé. Ces trois formations alternent en plan tout au long des tranchées et doivent former des sortes de plaques dont les contours ne sont pas définissables à partir du maillage des tranchées. Les terrassements archéologiques se sont arrêtés sous la terre végétale, sur le sommet un peu entamé de ces trois types d’horizons superficiels.

2Ce diagnostic a livré peu de traces archéologiques. Sur les douze faits inventoriés seuls dix sont des traces d’origine humaine. On ne dénombre que quelques lignes parcellaires contemporaines ou non datées, peu étendues. Quelques remblais mis au jour sont d’époque contemporaine ou non datés. De manière générale, les sols du secteur sont plutôt ingrats et peu propices aux installations humaines. La photographie aérienne de 1947 montre que la moitié de l’emprise était boisée et qu’elle a été défrichée depuis. La couverture forestière a dû être assez étendue jusqu’à assez récemment dans cette unité paysagère et ne connaître d’occupations qu’en rapport avec elle. Par ailleurs, aucun vestige ne peut être mis en rapport avec le lieu-dit « La Maladrie » à l’origine de la prescription de diagnostic.

Haut de page

Pour citer cet article

Référence électronique

David Flotté, Loïc Ménager et Laurent Vipard, « Saint-Symphorien-des-Bruyères – La Maladrie » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Normandie, mis en ligne le 14 mars 2022, consulté le 18 avril 2024. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/119274

Haut de page

Auteurs

David Flotté

Inrap

Articles du même auteur

Loïc Ménager

Inrap

Articles du même auteur

Laurent Vipard

Inrap

Articles du même auteur

Haut de page

Responsable d’opération

David Flotté

Inrap

Opération(s) dirigée(s) par cet archéologue

Haut de page

Droits d’auteur

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Haut de page
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search