Notes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Afan
Texte intégral
1Menée sur une surface de 3 000 m2 dans le secteur sud ouest de la ville du Haut-Empire, la première phase de l’opération archéologique a permis de mettre au jour un carrefour constitué de deux rues antiques bordées de structures d’habitat.
2En ce qui concerne les rues, les datations obtenues par l’étude de la céramique proposen.t une première implantation durant le premier tiers du ier s. apr. J.-C. Elles vont évoluer jusqu’au iie s. avec la création de portiques et seront définitivement abandonnées durant le troisième quart du iiie s.
3Le premier niveau de circulation a été repéré directement sur la craie géologique et la bande de roulement est flanquée de profonds caniveaux. Ensuite les informations sont plus fragmentaires et il apparaît que de nouveaux caniveaux sont installés sur l’emplacement des précédents, délimitant une chaussée probablement empierrée. Mais la récupération des matériaux de construction ne permet pas d’en connaître exactement la morphologie. Une importante phase de réaménagement intervient durant la deuxième moitié du iie s. apr. J.-C. Bien représentée, elle correspond à un ensemble de travaux importants qui vont fixer définitivement les limites de l’espace public, avec la construction de piliers de portique, l’aménagement de trottoirs en craie pilée compactée et, pour les caniveaux, le creusement de tranchées dont les parois seront ensuite boisées. C’est seulement pendant cette phase que la technique utilisée pour le boisage du système d’évacuation des eaux usées et/ou pluviales permet d’effectuer la traversée de la rue nord-sud, la pente générale du terrain allant de l’est vers l’ouest, en direction de la rivière la Vesle.
4En ce qui concerne l’habitat, la première phase d’occupation correspond à un îlot composé de petites unités et occupé par des potiers. Plusieurs fosses correspondant à l’installation de tours de potier ont été mises en évidence. Au début du iie s. l’activité artisanale est abandonnée et l’îlot semble revêtir un caractère plus « résidentiel » avec la création d’hypocaustes et des constructions généralement plus soignées (sols et murs).
Fig. 1 – Vestiges d’un hypocauste gallo-romain avec quelques éléments de pilette en place sur l’area
Table des illustrations
Titre | Fig. 1 – Vestiges d’un hypocauste gallo-romain avec quelques éléments de pilette en place sur l’area |
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URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/123957/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 225k |
Titre | Fig. 2 – Cave gallo-romaine en pierres |
Légende | La base de la niche est constituée de deux tegulae posées en arase. |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/123957/img-2.jpg |
Fichier | image/jpeg, 230k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Philippe Rollet, « Reims – Rue de l’Équerre » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Grand Est, mis en ligne le 15 novembre 2022, consulté le 17 avril 2024. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/123957
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