Soupir – Le Chemin Vert, Le Pré Guyot
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Année de l'opération :
2010Numéro d’opération :
9982Chronologie :
Préhistoire, Néolithique, Protohistoire, âge du Fer, époque médiévale, Haut Moyen Âge, époque contemporaine, Première Guerre mondialeNature de l'opération :
opération de diagnosticNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Inrap
Texte intégral
1Le diagnostic mené à Soupir en septembre 2010 concerne une surface de 15,77 ha, dans la carrière de granulats Holcim. Il s’agit de la première tranche d’une nouvelle phase de diagnostic qui atteindra à terme 70 ha, effectuée dans le cadre de l’extension de la carrière actuelle. Cette opération s’intègre dans la problématique de reconnaissance extensive du territoire menée sur la plaine de Soupir depuis une vingtaine d’années.
2Dans les terrains sondés, des variations pédologiques radicales, des secteurs stratifiés et des profondeurs parfois importantes ont été enregistrés. Les parcelles recèlent des indices archéologiques datant du Néolithique au xxe s. ainsi qu’un paléochenal localement humide dans lequel a été identifiée une séquence sédimentologique allant du Tardiglaciaire au Subatlantique, la première connue sur la vallée de l’Aisne.
3Six phases d’occupation ont été détectées. Il s’agit de traces d’aménagements néolithiques (restes organiques conservés) sur un secteur du paléochenal, associées à des indices d’occupation (fosses et artefacts) du Néolithique ancien (Villeneuve-Saint-Germain ?) et du Néolithique final. Du début du second âge du Fer date une zone funéraire, implantée sur une plate-forme sableuse : un enclos funéraire ceinture une tombe aristocratique conservée. Les indices d’occupation gallo-romaine avec fosses et fossés sont situés au sud, en marge des installations repérées au sud-est et au sud-ouest à Soupir et Moussy-Verneuil. Des traces de fondations de bâtiments à calage de poteaux, au nord, témoignent de la présence d’un établissement probablement carolingien. Le chemin d’époque historique, à l’ouest, est probablement à l’origine du toponyme actuel. Un réseau de fossés parcellaires se développe à diverses époques de l’histoire ; le plus important situé au nord-est se compose de fossés larges et profonds qui s’inscrivent sur le cadastre Napoléon. D’autres réseaux de fossés historiques non datés ne s’inscrivent pas dans le parcellaire du cadastre Napoléon. Pour les périodes les plus récentes ont été enregistrés des fossés de zone forestière antérieurs à la Première Guerre mondiale au sud-est, et des installations de la Première Guerre mondiale au sud-ouest.
Table des illustrations
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Titre | Fig. 1 – Vue et plan du fossé circulaire avec tombe centrale |
Crédits | Cliché : B. Robert (Inrap). |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/128967/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 609k |
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Titre | Fig. 2 – Plan au 1/100 et coupe au 1/20 du fossé circulaire avec tombe centrale |
Crédits | DAO : B. Robert (Inrap). |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/128967/img-2.jpg |
Fichier | image/jpeg, 208k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Bruno Robert, « Soupir – Le Chemin Vert, Le Pré Guyot » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Hauts-de-France, mis en ligne le 28 novembre 2022, consulté le 05 juillet 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/128967
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