Guilleux J. 2000 : L’enceinte romaine du Mans, Saint-Jean-d’Angély, éd. Jean-Michel Bordessoules, 268 p.
L’enceinte romaine du Mans : bilan des connaissances
Entrées d’index
Année de l'opération :
2020Numéro d’opération :
186361Chronologie :
Antiquité, Antiquité gréco-romaine, Antiquité romaine, Empire romain, Haut-Empire romain, Bas-Empire romain, époque médiévale, Haut Moyen Âge, Moyen Âge classique, Bas Moyen Âge, époque moderne, époque contemporaineNature de l'opération :
projet collectif de rechercheNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Le Mans Université
Meunier H., Monteil M. (dir.) 2021 : L’enceinte romaine du Mans (Sarthe, Pays de la Loire). Bilan des connaissances. Rapport intermédiaire d’activités scientifiques 2020, rapport de projet collectif de recherche, Nantes, archives scientifiques du Service régional de l’archéologie des Pays de la Loire, 339 p.
Texte intégral
1L’année 2020 est la troisième du projet collectif de recherche 2018-2020 « L’enceinte romaine du Mans (Sarthe, Pays de la Loire). Bilan des connaissances ». Venant, à l’origine, en appui du souhait formulé par la municipalité du Mans de classer l’enceinte romaine du Mans au titre du patrimoine mondial de l’Humanité (Unesco), ce PCR répond également à l’intérêt scientifique qu’il y a à établir un nouveau bilan des connaissances 20 ans après la thèse consacrée à ce monument par Joseph Guilleux (1998, publiée en 2000). Cet état des lieux concerne principalement l’enceinte de l’Antiquité tardive, monument emblématique mais dont une partie du tracé est à reconnaître et dont la datation reste encore imprécise (fig. 1). Il prend également en compte son évolution aux époques médiévale et moderne, y compris au travers des lieux de pouvoir qui se sont surimposés à la courtine, à l’exemple de la cathédrale, de la collégiale Saint-Pierre-de-la-Cour ou encore du palais des comtes du Maine. L’histoire des restaurations successives qu’a connues l’édifice depuis son classement aux monuments historiques en 1862 est examinée, ainsi que son appréhension en tant qu’objet patrimonial.
Fig. 1 – Plan de l’enceinte romaine vers la fin du ive s. apr. J.‑C.
DAO : H. Meunier (Ville de Laval).
2En 2020, la pandémie mondiale résultant du virus Covid-19 a entraîné, avec l’accord du Service régional de l’archéologie des Pays de la Loire, l’arrêt de toutes les activités de terrain du PCR et un recentrage sur des recherches menées en intérieur. Les coordonnateurs scientifiques du projet – Hugo Meunier et Martial Monteil –, avec l’appui pour la gestion des archives de François Lubin, en ont profité pour compléter et compiler l’ensemble des données archivistiques et bibliographiques, de façon à amorcer l’atlas archéologique des différents secteurs de l’enceinte qu’appelait de ses vœux, à juste titre, la CTRA dans son avis d’avril 2020. Les données extraites de la bibliographie – près de 350 titres publiés entre 1575 et 2020 – ont été ainsi réparties secteur par secteur et sont désormais « prêtes à l’emploi », tout comme celles issues des archives textuelles, graphiques et photographiques. Ce dépouillement et ce classement exhaustifs ont pris un temps important et ont été de place en place ralentis par les effets induits par la Covid-19 sur les autres activités des coordonnateurs. Ils ont néanmoins servi à la préparation d’une notice détaillée et à valeur d’exemple du tronçon no 10 de l’atlas, qui dépend du flanc est de l’enceinte et est compris entre la tour Saint-Michel au nord et la poterne de la rue de la Comédie au sud (fig. 2). Cette « première page » de l’atlas est accompagnée par la transcription revue et corrigée d’une pièce d’archive majeure, la Visite des murailles, tours, portes et ponts du Mans en décembre 1671, ainsi que par le dernier volet du bilan historiographique des recherches conduites sur les enceintes du Mans (1950-2020).
Fig. 2 – Localisation du secteur 10 de l’enceinte et de ses subdivisions
Sur fond cadastral actuel et fond orthophotographique de l’IGN (2017).
DAO : H. Meunier (Ville de Laval), M. Monteil (université de Nantes).
3Au titre des enquêtes de terrain cependant, des compléments sont apportés au sondage réalisé en 2019, en lien notamment avec des datations 14C qui sont arrivées en 2020. Un résumé est en outre donné d’une analyse de l’état de conservation de blocs décorés situés dans le soubassement du front ouest de l’enceinte, analyse effectuée par l’entreprise de restauration Arthema. Enfin, une douzaine d’études thématiques complémentaires ou nouvelles sont proposées. Ce bilan 2020 se referme sur des perspectives pour 2021, reprenant en grande partie celles initialement prévues en 2020. Cette année complémentaire 2021 est éminemment souhaitable pour clore, avec un décalage d’un an, le programme triennal qui avait été fixé pour 2018-2020.
Table des illustrations
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| Titre | Fig. 1 – Plan de l’enceinte romaine vers la fin du ive s. apr. J.‑C. |
| Crédits | DAO : H. Meunier (Ville de Laval). |
| URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/133606/img-1.jpg |
| Fichier | image/jpeg, 882k |
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| Titre | Fig. 2 – Localisation du secteur 10 de l’enceinte et de ses subdivisions |
| Légende | Sur fond cadastral actuel et fond orthophotographique de l’IGN (2017). |
| Crédits | DAO : H. Meunier (Ville de Laval), M. Monteil (université de Nantes). |
| URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/133606/img-2.jpg |
| Fichier | image/jpeg, 1,1M |
Pour citer cet article
Référence électronique
Hugo Meunier, Martial Monteil, « L’enceinte romaine du Mans : bilan des connaissances » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Pays de la Loire, mis en ligne le 04 janvier 2023, consulté le 17 novembre 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/133606
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