Céramique en Midi toulousain (xvie-xixe s.) : production, circulation, consommation
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Année de l'opération :
2016Numéro d’opération :
9024Lieux :
France métropolitaine, Occitanie (région administrative), Département du Tarn, Giroussens, Département du Tarn-et-Garonne, Montauban (Tarn-et-Garonne), Nouvelle-Aquitaine, Département de la Gironde, Bordeaux, Département de la Haute-Garonne, Saint-Gaudens, ValentineNature de l'opération :
projet collectif de rechercheNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Université Toulouse Jean-Jaurès
Texte intégral
1Ce projet collectif de recherche sur la céramique en Midi toulousain entamait en 2016 sa 4e année d’activité. Comme le prévoyait le planning pluriannuel, l’année 2016 a été consacrée essentiellement à la préparation d’une première publication de synthèse. Le sujet retenu pour cet ouvrage est « La vaisselle peinte et imprimée en Midi toulousain, xvie-xixe s. » à paraître aux Presses universitaires du Midi en 2017. Il ne couvre qu’une partie des recherches effectuées dans le cadre de ce PCR.
2En plus de cette publication, le travail sur le terrain s’est poursuivi autour des centres potiers de Giroussens (responsable prospection inventaire : J.-M. Lassure) où des prospections pédestres et géophysiques (responsable : T. Gragson, université de Géorgie, chaire d’attractivité de l’Idex toulousaine) ont été réalisées, et de Cox-Lomagne (responsable prospection inventaire : S. Piques).
3Dans la continuité des actions engagées les années précédentes, les premières analyses ont été menées par A. Guindon avec le Laboratoire de caractérisation géochimique destructive sur les terres et échantillons de céramiques de Cox-Lomagne et Giroussens par les universités de Montréal et McGill. De son côté le CRP2A de l’université de Bordeaux III (représenté par A. Benamara) et celui de l’ENIT (Tarbes) ont entamé des analyses sur des tessons de Giroussens afin d’étudier la composition des glaçures et des oxydes servant aux couleurs. Les tessons retrouvés en prospection sur le site de la Veyrière ont été privilégiés dans la mesure où ce hameau-potier de Giroussens a été aussi celui choisi par les prospections de T. Gragson.
4En parallèle à ces recherches sur les sites de production, le travail autour des sites de consommation en France et au Canada ayant livré des poteries peintes a été poursuivi par A. Guindon (doctorat sous la direction de B. Loewen) ; G. Dieulefet a réalisé un post-doctorat à l’université de Montréal durant l’hiver 2016-2017 dans le but de mieux cerner la diffusion des céramiques méditerranéennes au Canada.
5L’étude des assemblages bien datés par l’archéologie préventive en contexte de consommation au xviiie s. par J. Catalo s’est poursuivie en particulier sur des sites de Montauban et de Bordeaux, villes primordiales pour comprendre le fonctionnement des réseaux de diffusion des céramiques modernes du Sud-Ouest. Elle permet de cerner les parallèles possibles entre le marché des céramiques toulousaines, celui des ports atlantiques et celui de la Nouvelle-France. J.-M. Lassure a également poursuivi son travail d’inventaire du centre de Giroussens, travail publié par le Comité départemental d’archéologie du Tarn début 2017.
6Concernant le site de la fabrique Fouque et Arnoux de Saint-Gaudens/Valentine, manufacture active dans la première moitié du xixe s., M.-G. Beaux-Laffon a suivi le projet de rénovation du musée de Saint-Gaudens dont les travaux devraient commencer en 2017.
Pour citer cet article
Référence électronique
Jean-Michel Minovez, « Céramique en Midi toulousain (xvie-xixe s.) : production, circulation, consommation » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Occitanie, mis en ligne le 25 avril 2023, consulté le 09 novembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/136144
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