Au large de Marseille – La rade
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Année de l'opération :
2014Numéro d’opération :
302486Sujets :
épave, vaisselle, vaisselle de terre cuite, terre cuite architecturale, tuile, brique, matériaux de constructionLieux :
France métropolitaine, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Département des Bouches-du-Rhône, MarseilleChronologie :
époque moderneNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Groupe de recherche archéologique sous-marine
Texte intégral
1À l’origine de près d’une trentaine de déclarations de découvertes de biens culturels maritimes, le Grasm sous la direction de Serge Ximénes a acquis depuis les années 1970 une expérience certaine dans la prospection archéologique. C’est cette expérience qui nous a encouragés cette année à réaliser une opération de prospection inventaire dans la rade de Marseille.
Fig. 1 – Carte des zones de prospection de la rade de Marseille
SCR WGS 84.
DAO : M. Branger (Grasm).
2Cette opération de deux mois avait pour objectif la réalisation de prospections dans la rade afin d’y localiser, d’inventorier et d’expertiser les sites archéologiques toutes périodes confondues, épaves, dépotoirs ou objets isolés, dans la limite des profondeurs réglementaires. Ces renseignements sur la localisation et l’état actuel des sites permettent de mieux évaluer le potentiel archéologique des fonds sous-marins de Marseille et d’assurer la protection des biens culturels maritimes, témoins de l’histoire de l’humanité.
3Au cours des 80 plongées effectuées, nous avons pu expertiser 11 épaves et localiser quatre zones de dépotoir. Le mobilier rencontré couvre une chronologie allant de la céramique antique aux épaves à tuiles du xixe s. Dans tous les cas, les objets sont rattachés à la vie de Marseille.
4Ainsi, nous avons pu observer, sur la façade sud-est de Pomègues ainsi qu’aux alentours du phare de la Désirade, des fragments de céramique de Vallauris semblables à ceux connus dans des contextes terrestres. Les deux épaves à tuiles rencontrées près de l’île de Jarre (Jarre 5, EA 278) et à la digue des Catalans (Catalans 2, EA 4784) se rapprochent, quant à elles, de l’important pôle de fabrication de briques, de tuiles et de carreaux en terre cuite du xixe au xxe s. du bassin de Seon (fig. 2).
5Compte tenu de la surface à couvrir, l’opération de 2014 devra se poursuivre au cours des prochaines années.
Fig. 2 – Épave de la digue des Catalans transportant des tuiles estampillées MARTIN FRERES // MARSEILLE
Table des illustrations
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| Titre | Fig. 1 – Carte des zones de prospection de la rade de Marseille |
| Légende | SCR WGS 84. |
| Crédits | DAO : M. Branger (Grasm). |
| URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/137306/img-1.jpg |
| Fichier | image/jpeg, 598k |
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| Titre | Fig. 2 – Épave de la digue des Catalans transportant des tuiles estampillées MARTIN FRERES // MARSEILLE |
| URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/137306/img-2.jpg |
| Fichier | image/jpeg, 904k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Serge Ximenes, Marina Branger, « Au large de Marseille – La rade » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Domaine public maritime, mis en ligne le 26 avril 2023, consulté le 09 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/137306
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