1L’opération de prospection inventaire engagée en avril 1993 sur le territoire des 14 communes concernées a été poursuivie en 1994 à la fois sur le terrain et par des études documentaires.

Sur le terrain

2L’enquête orale s’est révélée quelquefois décevante compte tenu du temps consacré mais néanmoins, et très souvent lors d’un second passage, des indices précieux ont pu être recueillis. La prospection systématique au sol permet un repérage de surface peu rentable compte tenu du faible pourcentage de terres cultivées. Cette situation devrait s’inverser à l’avenir du fait de la réfection de nombreuses prairies existantes. La prospection ponctuelle, qui concerne essentiellement les terrains faisant l’objet d’un défrichement en vue de boisement après exploitation de la forêt ancienne, s’est révélée très fructueuse. Bien que fastidieuse et difficile, elle devra dorénavant faire l’objet d’une attention toute particulière. De nombreux sites ont ainsi été découverts :

• Néolithique : plus de 400 silex et 2 polissoirs à Clergoux ;
• âge du Fer : tessons à Saint-Priest-de-Gimel ;
• âge du Fer : tumuli à Saint-Pardoux-la-Croisille ;
• Antiquité : céramique à Gimel.

La toponymie

3Deux toponymes ont été observés. La Tuilière - Les Tuillères : sur la commune d’Espagnac en particulier, ce toponyme révèle l’existence de carrières de lauses. Les Chaux : à ce nom de lieu, plusieurs sites gallo-romains ont été découverts.

4L’ensemble de ces investigations ont permis de localiser 117 sites (55 sites resitués et 62 sites nouveaux). La répartition de ces derniers s’établit comme suit :

• Néolithique : 4 ;
• âge du Fer : 3 ;
• Antiquité : 15 ;
• Moyen Âge : 16 ;
• contemporains : 9 ;
• indéterminés : 15.

5Les communes d’Espagnac, Gimel, Saint-Martial-de-Gimel, Saint-Pardoux-la-Croisille et Saint-Priest-de-Gimel ont fait l’objet d’un inventaire quasiment complet. Pour les autres, les recherches seront poursuivies en 1995.