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2022
Projets collectifs de recherche

Réseau de lithothèques en Auvergne-Rhône-Alpes

Projet collectif de recherche (2022)
Responsable d’opération : Paul Fernandes

Notes de la rédaction

Organisme porteur de l’opération : Paléotime

Fernandes P. 2022 : Projet Collectif de Recherche : Réseau de lithothèques en Auvergne-Rhône-Alpes : rapport d’activité 2022.

Texte intégral

1Les résultats obtenus en 2022 traduisent des avancées notables dans plusieurs des actions menées par le PCR, grâce au bon fonctionnement des missions communes aux membres des PCR et du GDR. Les points saillants à mettre en lumière sont :

  • une augmentation conséquente des contributions, régionales et extrarégionales. Les échanges avec les membres des autres PCR, les laboratoires du CNRS (Temps, Cepam, Pacea, Traces, Lampea, Archéosciences Bordeaux) et le GDR Silex sont fructueux et rapprochent de façon profitable les équipes qui auparavant travaillaient surtout à l’échelle régionale ;
  • le développement du SIG : la mise en ligne des données cartographique sur les formations à silicites couvre désormais plus de la moitié de l’hexagone. Ces données sont publiées sous licence Etalab 2.0 et, surtout, on note l’ouverture à toutes les personnes concernées de la plateforme de cartographie dans un nouveau site web : www.cartosilex.fr ;
  • un bilan cartographique des formations à silex sous SIG en Auvergne-Rhône-Alpes, riche de plus de 10 000 polygones, offre des perspectives pour l’évaluation de l’accessibilité et les circulations des géomatériaux chez les populations passées ;
  • l’achèvement du récolement des lithothèques d’Orgnac et de Valence, portant à quatre le nombre de lithothèques accessibles en région ;
  • le bon accueil des participants aux formations, que ce soit au sujet de l’emploi du SIG ou des protocoles de caractérisation des silicites ;
  • la finalisation et la soumission à la revue Préhistoires Méditerranéennes (éd. APPAM) du vade mecum ;
  • les acquis sur plusieurs microfaciès d’échantillons géologiques particuliers tels les « meulières » de Chavarot (63), le Barémo-bédoulien de la moyenne vallée du Rhône, et les galets marins de l’île de Bréhat (22) ;
  • les avancées de nos réflexions sur les relations entre l’eau et la silice ;
  • les applications aux mobiliers archéologiques pour les séries de : Gipcy (Allier), le Blot, le Rond du Barry et Baume-Vallée (Haute-Loire), la baume d’Oulen (Labastide-de-Virac/Le Garn, Ardèche/Gard), l’abri du Colombier II, la grotte Ebbou à Vallon-Pont-d’Arc et la grotte aux Points à Aiguèze (Ardèche) ;
  • le développement des collaborations entre pétroarchéologie et tracéologie, pour une meilleure appréhension des modifications post-dépositionnelles, afin d’homogénéiser et harmoniser les descriptions entre observateurs et entre corpus lithiques considérés ;
  • la multiplicité de la diffusion scientifique ;
  • le point fort demeure l’organisation les 15 et 16 novembre à Lyon, dans le cadre des séances de la Société préhistorique française, en collaboration avec les autres PCR « Réseau de lithothèques » et le GDR « Silex », d’une table ronde, intitulée « Bilan de 15 ans d’approche dynamique des silicites ».
  • cependant, tout ne s’est pas déroulé comme prévu et deux de nos actions n’ont pas eu les résultats escomptés :
  • aucun des atlas alliant cartographie et caractérisation n’est encore finalisé. Seule une maquette est présentée dans le rapport d’activité du PCR Nouvelle Aquitaine 2022 ;
  • le projet de création d’une Cité du silex au musée de Vassieux (26) a, lui aussi, été ajourné, cette fois, pour des raisons budgétaires.

2Malgré ces deux ajournements, les résultats de l’année 2022 sont tangibles. Les membres du PCR ont finalisé ou poursuivi leurs travaux en cherchant à créer un environnement plus favorable et à communiquer de manière plus transparente. Ils ont misé sur l’intelligence collective pour améliorer la qualité des collaborations. La cohésion du groupe a été renforcée par l’organisation de sessions de travail et de la Table ronde de Lyon, organisées avec les autres PCR, l’université de Nanterre, UMR 8068 TEMPS et le GDR. Nous sommes désormais mieux armés pour répondre aux questions concernant les lithothèques, l’inventaire des formations à silicites, l’utilisation d’un lexique commun, la caractérisation des matériaux, l’application au mobilier archéologique, la diffusion et la conservation des résultats.

Fig. 1 – Vue de la lithothèque de Valence

Fig. 1 – Vue de la lithothèque de Valence

Cliché : D. Hanriot.

Fig. 2 – Chavarot (63), site de Lavandy : facies à gros oncolites

Fig. 2 – Chavarot (63), site de Lavandy : facies à gros oncolites

Échelle : 6,9 cm x 4,9 cm.

Cliché : M. Piboule.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1 – Vue de la lithothèque de Valence
Crédits Cliché : D. Hanriot.
URL http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/150739/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 463k
Titre Fig. 2 – Chavarot (63), site de Lavandy : facies à gros oncolites
Légende Échelle : 6,9 cm x 4,9 cm.
Crédits Cliché : M. Piboule.
URL http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/150739/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 382k
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Pour citer cet article

Référence électronique

Paul Fernandes, « Réseau de lithothèques en Auvergne-Rhône-Alpes » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Auvergne-Rhône-Alpes, mis en ligne le 06 décembre 2023, consulté le 24 juin 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/150739

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Auteur

Paul Fernandes

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