1Malgré la présence proche de sites archéologiques connus, les huit sondages mécaniques 2022 (530 m2), implantés sur les 4 985 m2 de l’emprise d’une construction individuelle et d’un garage (parcelle ZD 62), n’ont révélé aucune structure archéologique conservée in situ, à l’instar du diagnostic Inrap voisin (Les Rodes 2012). Situés à moins de 400 m du projet 2022, quelques indices de sites Moustériens (Paléolithique moyen) ont en effet été reconnus en surface, aux lieux-dits Les Rodes, Les Monteils et Les Toulouzes. À 300 m en amont, au sud-est de la parcelle, il est à signaler également la proximité du site des Ferriers fouillé en 2013 (fosse du Néolithique final et activité métallurgique de la seconde moitié du iie s. av. J.-C.).
2Aucun artefact n’est représenté dans les deux horizons médians (colluvions) de la séquence stratigraphique. Cette dernière présente un recouvrement sédimentaire moyen de 0,80 m (entre 0,50 et 1,15 m) surmontant le substrat marno-calcaire Valanginien (n2 ; BRGM 888).
3Seul un fond de fossé certainement contemporain, très dérasé (puissance 0,20 m), entaillé sur un axe ouest-est dans le niveau détritique du substrat, est à signaler dans le tiers méridional de l’emprise.
Fig. 1 – Localisation du projet immobilier 2022, des opérations Inrap et contexte archéologique environnant (communes de Grospierres et Saint-Alban-Auriolles)
Source : IGN ; DAO : É. Durand (Inrap).