Roëzé-sur-Sarthe – Église et place Isaac de La Roche
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Année de l'opération :
2022Numéro d’opération :
187246Nature de l'opération :
opération de diagnosticNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Inrap
Valais A. (dir.) 2022 : Pays de la Loire, Sarthe, Roëzé-sur-Sarthe (72253). Église et place de La Roche, rapport de diagnostic, Cesson-Sévigné, Inrap, 84 p.
Texte intégral
1Les six sondages ouverts au nord et à l’est de l’église de Roëzé-sur-Sarthe dans l’emprise de l’ancien cimetière ont tous livré des tombes en plus ou moins bon état de conservation. Parfois à seulement 0,35 m sous la surface à proximité de l’église, les tombes les plus hautes se situent sous les 0,50 m de gravier récent du parking actuel et sous 0,65 m de remblais remaniés dans la parcelle où des bâtiments commerciaux doivent être construits. Ces tombes, difficiles à dater faute de mobilier, se présentent sous la forme de fosses aménagées et, pour les plus profondes, dans le terrain naturel.
2Malgré les nombreux fragments de sarcophages réemployés dans le mur nord de la nef, aucune cuve mérovingienne encore en place n’a été relevée au cours de cette opération. La sépulture en fosse la plus ancienne est antérieure aux fondations de la nef construite entre la fin du xe s. et le début du siècle suivant. Beaucoup des autres tombes doivent remonter au Moyen Âge. Les sépultures en cercueil les plus anciennes peuvent appartenir à la fin du Moyen Âge. En dehors d’une bague encore en place, aucun indice ne permet d’identifier les phases d’inhumations modernes et du xixe s. Au-dessus de ces horizons, les travaux liés à la désaffection du cimetière puis ceux associés à l’aménagement du parking actuel nous ont privé des sépultures les plus récentes.
3Les autres apports de cette intervention concernent la topographie ancienne du cimetière et de l’ensemble prieural. Un large fossé est probablement lié à la mise en défense du prieuré, terrassement qui remonte à la guerre de Cent Ans ou aux guerres de Religion de la seconde moitié du xvie s. Enfin, les fondations d’un mur découvert au nord-est de l’église témoignent d’une des limites modernes du cimetière qui subsistait encore sur le cadastre de 1843.
Fig. 1 – Plan général du diagnostic avec les sépultures par type d’orientation

DAO : D. Pfost (Inrap).
Table des illustrations
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Titre | Fig. 1 – Plan général du diagnostic avec les sépultures par type d’orientation |
Crédits | DAO : D. Pfost (Inrap). |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/162178/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 309k |
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Titre | Fig. 2 – Vue générale du sondage A et de la coupe est du sondage 6 |
Légende | Depuis l’ouest. |
Crédits | Cliché : A. Valais (Inrap). |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/162178/img-2.jpg |
Fichier | image/jpeg, 452k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Alain Valais, « Roëzé-sur-Sarthe – Église et place Isaac de La Roche » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Pays de la Loire, mis en ligne le 21 juin 2024, consulté le 14 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/162178
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