Réseau de lithothèques en Nouvelle-Aquitaine
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Année de l'opération :
2020Numéro d’opération :
027893Chronologie :
PréhistoireNature de l'opération :
projet collectif de rechercheTexte intégral
1Le programme collectif de recherche « Réseau de lithothèques en Nouvelle-Aquitaine » peut être considéré comme l’un des pôles de l’élan national qui se met peu à peu en place. Il participe d’une synergie et d’une expertise attendues par la communauté des archéologues. Il fait partie des nouveaux programmes de recherche sur l’origine des matériaux et a participé à la création du groupement de recherche Silex, maillon nécessaire à la structuration d’un réseau national. Sa fonction reste essentielle dans la consolidation d’une structure coopérative opérationnelle à l’échelle régionale, démarche qui ouvre des perspectives nouvelles et irremplaçables dans le domaine des comportements techno-économiques, des circulations et des rapports inter-sites. Le but principal du programme est de proposer aux archéologues concernés un mode d’action pluridisciplinaire et évolutif qui, une fois couplé à la technologie lithique, permet une meilleure connaissance de la provenance et de la circulation des silex.
2Cette année les membres du programme ont poursuivi et même renforcé certaines des actions engagées en 2016 :
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axe 1 : développement de l’outil lithothèque, constitution des lithothèques régionales ;
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axe 2 : travail de recherche dans la compréhension des mécanismes impliqués dans la réactivité des phases de SiO2 ;
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axe 3 : formation à la caractérisation des silex, utilisation des nouvelles fiches ;
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axe 4 : normalisation des critères descriptifs ;
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axe 5 : applications au mobilier archéologique ;
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axe 6 : mutualisation des bases de données et valorisation des résultats afin d’enrichir un pôle de compétences pluridisciplinaires régional intégrable au projet national.
3L’équipe de départ se voit renforcée par une collaboration à plusieurs niveaux (scientifique, financier) avec le laboratoire Pacea. Le programme dispose désormais des compétences et des outils nécessaires pour mettre à la disposition des personnes concernées une base de données actualisée et harmonisée sur les matières premières lithiques d’une partie du bassin d’Aquitaine (entre Charente et Lot). Cette synergie efficiente a permis de mettre en place un réseau régional efficace qui pourra dans les prochaines années étendre son activité à l’ensemble de la grande région. On peut déjà avancer les points positifs suivants :
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le récolement et le classement des lithothèques hébergées respectivement au laboratoire Pacea, dédiée à l’enseignement et à la recherche, et au musée national de Préhistoire des Eyzies avec un aspect plus patrimonial. Ces collections de référence ont été constituées pour offrir aux chercheurs et aux étudiants un référentiel adapté qui contribue à une meilleure appréhension des comportements des hommes préhistoriques ;
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la finalisation de l’état des lieux des fonds lithothèques, au nombre de 10 : celle du musée d’Angoulême, de P.-Y. Demars (1980), F. Le Brun-Ricalens (1988), J.-M. Geneste (1985), J.-P. Rigaud (1982), J. Primault (2003), J. Airvaux, M. Lenoir (1983), F. Bon (1996 ; 2002), C. Normand (1986), Inrap ;
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la formation des membres du PCR aux méthodes de diagnose reconnues à l’échelle nationale ;
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la mise en place d’une équipe pluri-institutionnelle intégrée autour des actions communes engagées depuis 2016 ;
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les applications à des séries archéologiques ;
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un meilleur partage des informations ;
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la valorisation de certains résultats, la qualité des publications interdisciplinaires témoignant du dynamisme de l’activité.
4Ces actions sont à la fois patrimoniales, unitaires, didactiques, à la pointe de la recherche et développement sans pour cela délaisser la valorisation-diffusion. Elles témoignent du dynamisme d’une équipe de plus en plus interactive. Ce programme a désormais atteint un niveau suffisant pour prendre en compte de façon efficiente la totalité des collections régionales.
5L’inventaire des lithothèques, leur pérennisation, leur mise aux normes nationales, couplés à la formation aux nouvelles méthodes de caractérisation et à la mutualisation des données, doivent permettre à toutes les personnes concernées d’utiliser un outil et un langage communs et en cela participer au développement de la pétro-archéologie, de la tracéologie, de la taphonomie et de la géoarchéologie tout en améliorant le dialogue entre les acteurs de ces différentes disciplines.
Pour citer cet article
Référence électronique
Alain Turq, Paul Fernandes, André Morala et Vincent Delvigne, « Réseau de lithothèques en Nouvelle-Aquitaine » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Nouvelle-Aquitaine, mis en ligne le 04 juillet 2024, consulté le 18 juillet 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/166137
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