Paris (17e) – 72bis rue Leibnitz
Entrées d’index
Année de l'opération :
1995Sujets :
céramique glaçuréeChronologie :
époque moderneNature de l'opération :
opération de diagnosticNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Afan
Texte intégral
1Ce diagnostic a été réalisé préalablement à la construction de plusieurs immeubles, dans un îlot triangulaire délimité par le boulevard Ney, le passage Charles-Albert et la rue Vauvenargues ; l’ensemble de l’emprise concernée peut être évalué à 7 800 m2.
2Le quartier des Grandes Carrières, qui constitue la partie ouest du 18e arr. de Paris, est encore mal connu du point de vue archéologique. On rappellera toutefois l’existence, à proximité immédiate, d’une villa gallo-romaine (avenue Junot, fouille C. Magne, 1914) et d’un site de La Tène finale (avenue de Clichy, fouille L. Guyard, 1994).
3Nous avons pratiqué deux tranchées de sondage, d’une quarantaine de mètres de long chacune, mais nos investigations n’ont pas révélé de structures archéologiques. L’essentiel du bâti de ce quartier date des xixe et xxe s. Les étapes de sa structuration ont été marquées par la construction de l’enceinte de Thiers (en limite nord de notre îlot, entre 1841 et 1844), la mise en place de la ligne de chemin de fer de la Petite Couronne (au sud, vers 1851-1854), l’annexion de ce secteur de la commune de Saint-Ouen à la ville de Paris (à l’occasion de la création du 18e arr. en 1860), et enfin la création du boulevard Ney et des rues Vauvenargues et Leibnitz (en 1863).
4Les sondages ont mis à nu un limon brun, perturbé récemment, dont le niveau supérieur correspond très probablement aux terres mises en culture avant les débuts de l’urbanisation du quartier. Nous y avons recueilli de nombreux tessons de céramique glaçurée moderne, ainsi qu’un peu de céramique du bas Moyen Âge. On retrouve la trace de ces parcelles à partir du xvie s. dans les archives concernant la seigneurie de Saint-Ouen, sous les toponymes Chantaloue (1540) et Chantier de Chantaloup (1780) puis Champ à Loup au xixe s. On y voyait anciennement des vignes et des cultures maraîchères, dont le territoire se réduisit progressivement au cours du xviiie s., au profit de carrières de gypse destiné à la fabrication du plâtre.
Pour citer cet article
Référence électronique
Guy Lecoz, « Paris (17e) – 72bis rue Leibnitz » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Île-de-France, mis en ligne le 18 juillet 2024, consulté le 19 juillet 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/167753
Haut de pageDroits d’auteur
Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Haut de page