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Année de l'opération :
1994Chronologie :
Préhistoire, Néolithique, Néolithique ancien, Protohistoire, âge du Bronze, Bronze final, âge du Fer, Premier âge du FerNature de l'opération :
fouille préventiveNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Département de Seine-et-Marne
Texte intégral
1En 1992, le décapage d’une superficie de 1,5 ha dans la gravière exploitée par l’entreprise De Pretto avait permis d’étudier des enclos circulaires protohistoriques, des fosses et des silos témoins d’une occupation domestique attribuée au Bronze final IIIb–Hallstatt ancien, deux fours domestiques datés de la fin du ve s. apr. J.-C., et enfin des tronçons de fossés rectilignes correspondant aux orientations générales du parcellaire actuel.
2En septembre 1993, l’entreprise, pour étendre son exploitation, a décapé une emprise de 1 ha environ, mettant au jour de nouveaux témoins d’occupation. Pour des raisons de disponibilité de l’équipe de fouilles, l’opération de sauvetage n’a pu débuter qu’en mars 1994. Le décapage d’une nouvelle emprise de 1,25 ha entraînant la découverte d’autres structures, a obligé à poursuivre les travaux de terrain jusqu’à la fin de l’année 1994.
3La fouille réalisée en 1994 sur une superficie de 2,25 ha a mis en évidence des occupations aux périodes suivantes :
- le Néolithique ancien (VSG) documenté par le matériel lithique et dans une moindre mesure par le matériel céramique contenu dans le remplissage d’une fosse allongée (orientée est-ouest) mais très érodée ;
- le Bronze final I-IIa illustré par un dépotoir domestique dans une petite fosse en cuvette isolée ;
- le Bronze final IIIb–Hallstatt ancien représenté par du matériel céramique sous forme de rejets plus ou moins abondants, recueillis dans plusieurs fosses et silos largement dispersés sur l’emprise étudiée ;
- le Hallstatt final dont les éléments représentatifs sont limités à quelques bords de vases piégés dans le remplissage du fossé délimitant un vaste enclos quadrangulaire, auquel on peut associer deux bâtiments sur poteaux.
4Une nécropole, composée de 45 inhumations en cours d’étude, n’a fourni aucun élément de datation tangible. Son organisation spatiale évoque cependant les nécropoles de la fin du haut Moyen Âge ou du Moyen Âge classique.
5Des cavités de 5 à 10 m3, comblées en partie de gravats sont vraisemblablement le résultat d’emprunts de matériaux effectués dans le courant du xixe ou du xxe s.
6Une tranchée de très faible profondeur mais observée sur plusieurs centaines de mètres, correspond probablement à une limite de parcellaire actuel.
Pour citer cet article
Référence électronique
Patrick Gouge, « La Tombe – La Cour des Lions » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Île-de-France, mis en ligne le 05 décembre 2024, consulté le 19 novembre 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/171673
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