Le Monteil – 23 rue des Jardins
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Année de l'opération :
2019Numéro d’opération :
038593Sujets :
colluvion, fosse, installation hydraulique, drain, terre cuite architecturale, tuile, tegulaLieux :
France métropolitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Département de la Haute-Loire, Le Monteil (Haute-Loire)Chronologie :
Antiquité, Antiquité gréco-romaine, Antiquité romaine, époque moderne, époque contemporaineNature de l'opération :
opération de diagnosticNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Inrap
Houdusse B. 2019 : Le Monteil, Haute-Loire, Auvergne-Rhône-Alpes. 23 rue des Jardins, Rapport de diagnostic, Clermont-Ferrand, Inrap.
Texte intégral
1L’opération menée dans la commune du Monteil, préalablement à la construction d’un lotissement, a permis l’examen d’une parcelle (AL 71) située en périphérie sud du village actuel, au 23 rue des Jardins. Il a entraîné l’ouverture de neuf tranchées, dont la superficie cumulée (541 m2) correspond à 7,7 % de la surface prescrite (7 020 m2) et à 8,5 % de la surface accessible (6 360 m2).
2Les terrains étudiés, sis en rive droite de la Loire, prennent place au pied du versant d’un coteau formé par les sables argileux éocènes et coiffé d’une table basaltique qui donne naissance au plateau de la Chaud. La pente moyenne du terrain, aux alentours de 13 %, est élevée. Sa valeur gomme en réalité l’existence d’une pente plus forte, jusqu’à 17 %, dans la partie orientale de l’emprise, qui s’adoucit considérablement à l’ouest au contact de la rue des Jardins.
3Du point de vue géologique, la séquence sédimentaire observée montre principalement une dynamique de versant : en partie haute du terrain, à l’est, les formations géologiques sous-jacentes, socle granitique ou argiles éocènes, sont présentes à l’affleurement ou bien masquées par des nappes de gros blocs basaltiques qui s’apparentent à des convois à blocs mis en place par gélifluxion et issus du démantèlement des rives du plateau sus-jacent. En partie basse du terrain, les logs relevés dans les tranchées montrent des séquences d’accumulation très importante, d’origine colluviale, explorées sur plus de 3 m d’épaisseur dans la tranchée 3 sans que le substratum soit atteint. Dans cette épaisseur, la présence à 1,80 m de profondeur d’un niveau de blocs de granite et basalte recelant des fragments émoussés de tegula semble accréditer l’idée qu’une érosion importante a aussi affecté le versant après l’Antiquité.
4Dans l’ensemble des tranchées, 23 faits archéologiques ont été enregistrés. On dénombre seize drains ou tronçons de drains, quatre fosses indéterminées (extraction ?), deux fosses d’épierrement et un niveau de colluvions. L’ensemble est creusé, soit directement sous le niveau des labours, soit à peu de profondeur dans l’épaisseur des colluvions. L’écrasante majorité de ces vestiges renvoie à l’activité d’entretien des terres agricoles et pourrait être datée de l’Antiquité à nos jours. L’absence de mobilier archéologique et l’aspect peu colmaté de certaines fosses d’épierrement incitent, en toute prudence, à les rattacher aux périodes modernes ou contemporaines.
Table des illustrations
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Titre | Fig. 1 – Plan masse de l’opération |
Légende | Échelle : 1/750. |
Crédits | Topographie : J.-B. Caverne ; SIG et DAO : B. Houdusse (Inrap). |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/178367/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 644k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Bertrand Houdusse, « Le Monteil – 23 rue des Jardins » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Auvergne-Rhône-Alpes, mis en ligne le 20 janvier 2025, consulté le 28 mars 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/178367
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