Saint-Alban-Auriolles – Ranc d’Avaine, Le Pont
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Année de l'opération :
2014Numéro d’opération :
2211541Sujets :
agriculture, structure agraire, matériaux, céramique, technologie, artisanat, artisanat alimentaire, meunerie, moutureNature de l'opération :
opération de diagnosticNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Inrap
Texte intégral
1L’opération de diagnostic réalisée Saint-Alban-Auriolles, sur l’emprise du futur Archéosite, n’a révélé aucun site archéologique conservé in situ. Elle a permis toutefois de mettre en valeur quatre phases d’occupation (Préhistoire récente ou Protohistoire, Moyen Âge indéterminé, période moderne indéterminée et époque contemporaine) matérialisées par de très rares artefacts lithiques et céramiques, témoins de fréquentations ponctuelles du lieu.
2Suite aux contraintes paysagères (végétation à conserver) et techniques (seules les emprises de voirie et des futurs bâtiments à sonder, soit 1 510 m2), seize tranchées ont été ouvertes. Les 217 m2 sondés correspondent à 14,4 % de l’emprise à sonder et à 1,67 % de la surface totale (env. 1,3 ha).
3Les quatre parcelles (C93, 100, 101, 102) concernées par le diagnostic sont implantées en bordure d’un plateau karstique dominant la rivière du Chassezac (10 m). La topographie du site présente un pendage général nord-ouest – sud-est de 6,36 %. Il est caractérisé par un très faible recouvrement sédimentaire, puisque sa séquence stratigraphique présente des dépôts limono-argileux observés sur 0,2 m de puissance en moyenne et que le substrat calcaire (faciès tithonique) affleure sur plus de 80 % de l’emprise. Deux sondages implantés dans le quart nord-ouest de l’emprise ont livré de nombreux galets de quartzite et quelques grès, dont certains de gros module (0,4 m). Inclus dans le principal horizon limono-argileux brun-rouge du site, ils seraient peut-être les témoins de résidus d’alluvions anciennes (basse terrasse Fy ?) déposés et situés actuellement à 13 m au-dessus du cours actuel du Chassezac.
4Aucun sondage n’a livré de fait archéologique, hormis les structures parcellaires et agraires en pierres sèches visibles et conservées en élévation. Selon les prescriptions, deux murs ont été recoupés à la pelle mécanique. Si aucun élément de datation n’a été mis au jour, la parfaite superposition de leur tracé avec le cadastre actuel ainsi que leur absence sur le document de 1808 placent la construction de ces aménagements au xixe-début xxe s. 19 bandes cultivables qualifiées de « cloisonnements lithiques agricoles » (M. Rouvière, Cerav) complètent cette occupation contemporaine. Cet espace agraire localisé dans le tiers occidental du site est conservé sur environ 1 000 m2. Il s’agit en général d’aménagements parementés en pierres sèches, formant des espaces de 0,90 à 2,30 m de large (pour une longueur variant entre 5 et 20 m), comblés a posteriori par une terre amendée (?).
5Quelques indices mis au jour en surface ou en sondages (S6, 7, 11, 12, 15) témoignent d’une fréquentation plus ancienne. Si deux fragments de mouture (S8 et S9), de type va-et-vient (grès et basalte), renvoient à la Préhistoire récente ou à la Protohistoire (?), un fragment de céramique commune grise évoque le Moyen Âge (SU), trois fragments de céramique commune rouge glaçurée (S6 et S12) la période moderne (identification A. Horry), et un bord de terrine de Dieulefit le xixe-début xxe s.
Pour citer cet article
Référence électronique
Éric Durand, « Saint-Alban-Auriolles – Ranc d’Avaine, Le Pont » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Auvergne-Rhône-Alpes, mis en ligne le 01 novembre 2017, consulté le 09 juillet 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/20017
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