Bâgé-la-Ville, Saint-Jean-sur-Veyle – ZA du Buchet
Entrées d’index
Année de l'opération :
2014Numéro d’opération :
2211576Sujets :
céramiqueLieux :
France métropolitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Département de l'Ain, Bâgé-Dommartin, Bâgé-la-Ville, Saint-Jean-sur-VeyleChronologie :
Préhistoire, Mésolithique, Néolithique, Protohistoire, âge du Fer, Second âge du Fer, époque moderneNature de l'opération :
opération de diagnosticNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Inrap
Texte intégral
1Le diagnostic réalisé sur l’emprise du projet de la ZA du Buchet concernait deux communes : celle de Bâgé-la-Ville et celle de Saint-Jean-sur-Veyle, en moindre proportion. La surface représentait à l’origine une superficie totale de 179 406 m2 mais seuls 128 459 m2 ont été sondés. Deux zones, à l’ouest et à l’est, de 24 589 m2, correspondent à des buttes constituées de remblais issus des travaux de l’A40, et deux parcelles, 49 et 70, de 16 951 m2, pour lesquelles les négociations étaient en cours au moment de l’opération, n’ont pas été diagnostiquées.
2Très peu d’artefacts et de vestiges ont été mis au jour pour les périodes préhistorique et protohistorique. Du mobilier erratique (treize silex taillés et débris) a été récolté en surface et dans la terre végétale, attestant, à proximité du secteur, la fréquentation durant le Mésolithique et le Néolithique. Rappelons que sur cette même commune de Bâgé-la-Ville, plusieurs stations mésolithiques, néolithiques et/ou chalcolithiques ont été découvertes aux lieux-dits Champ Cuzenard, Les Creuses, Onjard, Villers et Cour. Il est indiqué que « dans cette dernière 40 000 silex et seulement cinq ou six haches polies ont été recueillis » (Collet 1952). Un unique vase complet de La Tène finale a été fouillé dans un sondage localisé au nord-est du projet en bordure de l’A40. Cette écuelle à bord rentrant est l’une des formes principales du répertoire avec le pot ovoïde. Elle est caractéristique de la zone Mâcon-Tournus (Barrai 1994). Elle semble archéologiquement en place. L’étude du sédiment sous-jacent et des traces de troncatures dans les sondages à proximité remet en cause le statut de cette US : en place ou pas. E. Morin, géomorphologue, note que « la distinction entre faciès éoliens en place et faciès éoliens remblayés est parfois très subtile, et certaines observations ont pu être faussées. En effet, le matériau remblayé a une origine locale, et son faciès est très identique au faciès en place ».
3Aucun indice n’a été décelé pour l’Antiquité et le Moyen Âge. Cela a d’ailleurs été une surprise, car les traces d’occupations pour ces deux périodes sont conséquentes dans la commune de Bâgé-la-Ville et celles alentours.
- 1 Informations données par A. Horry.
4La période la plus représentée est l’époque moderne. 49 portions de fossés et trois portions de chemins ont été découvertes sur l’emprise du projet. Seuls trois faits contiennent du mobilier céramique du xve-xvie s. : production de Sevrey en Saône-et-Loire et Service vert de Meillonnas1. On retrouve du mobilier de la même période dans l’ancienne terre végétale et dans l’ancien chemin. Le cadastre napoléonien, géoréférencé à l’aide du logiciel QGis sur le plan topographique, a permis d’associer des portions de fossés à des tracés de parcelles et à des chemins de l’ancien cadastre. L’évolution des formes parcellaires entre le cadastre napoléonien et aujourd’hui est attestée. On peut remarquer la mobilité des cheminements et des parcelles, alors très morcelées, qui sont devenues des ensembles plus conséquents.
Pour citer cet article
Référence électronique
Anne-Claude Remy, « Bâgé-la-Ville, Saint-Jean-sur-Veyle – ZA du Buchet » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Auvergne-Rhône-Alpes, mis en ligne le 01 novembre 2017, consulté le 22 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/20071
Haut de pageDroits d’auteur
Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Haut de page