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2003
Littoral de la Corse

Au large de Rogliano – Épave Tour d’Agnello 2

Sondage (2003)
Responsable d’opération : Gilles Leroy de La Brière

Entrées d’index

Année de l'opération :

2003

Chronologie :

époque contemporaine

Nature de l'opération :

opération de diagnostic
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Texte intégral

1Située au pied de la tour Agnello au Cap Corse cette épave, déclarée par Alain Dandé en 1998, ne laissait apparaître que l’extrémité de trois broches en cuivre dépassant du sable. Une brève expertise du Drassm en 1999 révélait l’existence d’un fond de carène d’un bateau de taille respectable, si l’on en jugeait d’après les dimensions des membrures.

2En 2002 un sondage réalisé par l’équipe archéologique de SPPB (Lyon), permettait le dégagement de 15,70 m de quille à laquelle étaient associées de 7 à 9 m de membrures allant jusqu’au début du bouchain.

3Très peu de mobilier fut trouvé, essentiellement des tessons de vaisselle d’Abisola. Aucun élément de gréement, ni de cargaison ne fut découvert, laissant à penser que la faible profondeur (7 m) en avait permis la récupération quasi totale. La présence de lest n’indique pas que ce bateau marchand naviguait à vide.

4Les informations recueillies laissaient de nombreuses interrogations, aussi en 2003 il fut entrepris, dans le cadre de l’inventaire de la carte archéologique, d’y revenir. La récolte de mobilier resta maigre, mais deux morceaux d’instruments gradués en mesures anglaises et portant des mentions écrites dans cette langue, ainsi que la confirmation de l’utilisation de « shok » dans les joints varangues-allonges permit de conclure à l’origine britannique du navire. Le mode de construction, l’utilisation d’orme et de chêne vont aussi dans ce sens.

5Le doublage en laiton, l’analyse des métaux, quelques indices fournis par le mobilier, ainsi que la recherche dans les archives limitent la date du naufrage dans la tranche de 1790 à 1806. Cette période, très trouble en Corse et en Europe, la dispersion des archives maritimes entre Gênes, Ajaccio, Bastia, la disparition de certains registres, rendent malaisés l’identification de ce grand navire marchand de 43 m de fabrication britannique.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Gilles Leroy de La Brière, « Au large de Rogliano – Épave Tour d’Agnello 2 » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Domaine public maritime, mis en ligne le 01 septembre 2019, consulté le 17 juillet 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/23563

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Auteur

Gilles Leroy de La Brière

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Responsable d’opération

Gilles Leroy de La Brière

Opération(s) dirigée(s) par cet archéologue

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Droits d’auteur

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