Texte intégral
1En juillet 1993, dans le cadre de travaux de restauration, le décrépissage de la voûte et des murs de la cave située dans l’éperon entre la tour Henriette et la tour Frédéric ont montré que la voûte en berceau de cette cave se poursuivait derrière le mur donnant contre l’éperon. Un sondage effectué dans l’angle est de cette cave, révèle alors que le mur existant en gros appareillage est doublé par un remblai intérieur entièrement monté à la chaux, son épaisseur maximale est de 1,60 m. Dans cet angle, un mur coupe la cave en biais, il s’agit de la face intérieure d’un mur construit entre le xiie-xiiie s., contre lequel fut ensuite construite la tour Frédéric à la fin du xvie s., ce mur se retrouve également dans la cave de la tour Frédéric (face extérieure) et dans le petit couloir d’accès entre ces deux caves (épaisseur de ce mur ; 1,80 m). Une fois dégagé l’ensemble du remplissage cyclopéen, le four découvert à l’intérieur du deuxième mur fermant la cave, sa porte était murée et tout le mur ainsi que la cheminée se trouvant au droit de la porte du four avait été entièrement recrépi à la chaux.
2Le four est de grande proportion, circulaire d’une profondeur de 4,05 m ; il est voûté entièrement pierres sur champ jointoyées avec de la terre glaise. Plusieurs soles de terre apparaissent.
3Lors du démontage de l’intérieur du mur cyclopéen de renfort se trouvant devant le four, il a été trouvé quelques éléments de tuiles fer de lance, de briques, un fragment de carreau de poêle et un carreau de sol à glaçure verte. L’ensemble de ce remplissage était entièrement monté à la chaux.
Pour citer cet article
Référence électronique
Bernard Goetz, « Montbéliard – Le Château » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Bourgogne-Franche-Comté, mis en ligne le 01 septembre 2019, consulté le 29 mars 2023. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/26716
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