L’Île-d’Olonne, Olonne-sur-Mer – Contournement, RD32
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Année de l'opération :
2011Numéro d’opération :
184613Lieux :
France métropolitaine, Pays de la Loire, Département de la Vendée, L'Île-d'Olonne, Olonne-sur-MerNature de l'opération :
opération de diagnosticNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Conseil général de Vendée
Texte intégral
1Le diagnostic mené en 2011 sur l’emprise du tracé du contournement d’Olonne-sur-Mer a mis au jour plusieurs occurrences archéologiques. Les occupations du Néolithique sont les mieux documentées.
2Le site des Caltières, surplombant la rive gauche de la Vertonne, est connu depuis les années 1960 par les collectes de surface. Le diagnostic a permis de préciser la nature de cette occupation.
3Une portion de fossé épouse la rupture de pente constituée par la bordure d’une avancée du replat sommital du coteau et un talweg perpendiculaire au cours de la Vertonne. Ce fossé, peu escarpé, constitue peut-être le vestige d’une tranchée de palissade. Une structure située sur le versant opposé du talweg, perçue partiellement, pourrait correspondre à l’extrémité d’un segment d’un autre fossé.
4Les contraintes d’emprise du diagnostic ne nous ont pas permis d’élargir notre perception spatiale. On peut cependant postuler que les éléments identifiés s’organisent en système fossoyé complexe délimitant une enceinte, le talweg constituant alors un élément structurant de l’occupation.
5L’ensemble mobilier est limité et peu marqué d’un point de vue chronoculturel. Il ne dépareille pas de celui issu des collectes de surface et atteste une occupation au Néolithique récent ou final.
6Entre le Marais poitevin et le sud Armorique, le Néolithique récent et final est caractérisé par une mosaïque culturelle. Cette occupation est susceptible d’alimenter les problématiques de chronologie, de territoires, de frontières, de relations et d’échanges entre ces groupes de la façade atlantique, encore mal définis, que sont le Peu-Richard, le groupe du Marais Poitevin, le groupe de Taizé et ceux plus septentrionaux, de Groh-Collé et de Conguel.
7Enfin, la situation de cette occupation en contact immédiat avec le fleuve côtier de la Vertonne, à proximité de son embouchure, et à environ 1 500 m en ligne droite du site de La Chevetelière (EA 85112 0003), laisse entrevoir des questionnements spécifiques concernant la relation au littoral et les liens inter-sites.
8À La Goujonne, située à l’extrémité sud du tracé, à proximité du site mégalithique de Pierre Levée, l’occupation néolithique est attestée par deux structures d’origine anthropique. Ces structures érodées et mal caractérisées, se localisent probablement en marge d’une occupation plus importante de la butte qui les surplombe à l’ouest.
9Le volume restreint de mobilier ne permet pas une diagnose précise. Il entre lui aussi dans le champ du néolithique récent ou final régional.
10Un ensemble structuré présentant des indices d’activité artisanale organisée autour d’un point chaud de type four a été identifié aux Caltières. Une date 14C rapporte cet assemblage à la fin du premier Moyen Âge. L’exiguïté de la parcelle et la profondeur d’apparition des vestiges, en berge de la Vertonne, n’a pas permis d’appréhender l’organisation de l’occupation médiévale.
Pour citer cet article
Référence électronique
Gilles Durbet, « L’Île-d’Olonne, Olonne-sur-Mer – Contournement, RD32 » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Pays de la Loire, mis en ligne le 01 septembre 2019, consulté le 22 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/31487
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