Les sites fortifiés de hauteur protohistoriques du Calvados
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Année de l'opération :
2014Numéro d’opération :
163655Lieux :
France métropolitaine, Normandie, Département du Calvados, Baron-sur-Odon, Castillon-en-Auge, Saint-Gatien-des-Bois, Beuvron-en-Auge, Terres de Druance, Saint-Jean-le-Blanc (Terres de Druance), Damblainville, Maltot, Cricqueville-en-Auge, Feuguerolles-BullyChronologie :
ProtohistoireNature de l'opération :
prospection thématiqueTexte intégral
1Cette année, le rapport s’est ouvert sur une présentation générale de la prospection thématique. Cela était l’occasion de faire un rappel historiographique, de manière à recontextualiser l’état de la recherche sur les sites fortifiés de hauteur protohistoriques. Une synthèse méthodologique a également été réalisée afin d’exposer le système d’acquisition et de traitement des données. Les problématiques et les objectifs de la prospection ont été rappelés.
2Les recherches menées cette année ont livré de nombreux résultats. Trois nouveaux sites ont été identifiés (Baron-sur-Odon, Castillon-en-Auge et Saint-Gatien-des-Bois) et ont livré des vestiges archéologiques suffisamment importants pour les faire intégrer la catégorie des sites attestés. Le site de Beuvron-en-Auge, déjà connu de la prospection thématique, a été intégralement revu à la lumière de nouveaux éléments qui bouleversent la vision que l’on avait de ce petit site fortifié de hauteur. Sa puissante enceinte de contour (jusqu’à 6 m de hauteur depuis l’extérieur du site) en fait désormais un des plus vastes sites du Pays d’Auge, derrière Saint-Désir/Saint-Pierre-des-Ifs et Bénerville-sur-Mer, alors qu’il était jusqu’il y a peu de temps un des plus petits.
3Plusieurs sites potentiels ont également été identifiés. Saint-Jean-le-Blanc et Damblainville n’ont pas encore fait l’objet de vérifications de terrain, malgré les indices qui ont été repérés. À l’inverse, Maltot et Cricqueville-en-Auge ont livré des résultats qui vont dans le sens de leur intégration au corpus. Des investigations supplémentaires sont nécessaires, comme à Feuguerolles-Bully où l’hypothèse d’une anomalie topographique barrant le plateau et repérée sur photographie aérienne n’a pas été confirmée, ne le faisant pas basculer dans la catégorie des sites attestés. Malgré la présence de vestiges repérés en forêt en 2012 et 2013, ce site pose encore de nombreuses questions, auxquelles viennent s’ajouter celles du site voisin du « Bois » de Maltot.
Pour citer cet article
Référence électronique
Hervé Duval, « Les sites fortifiés de hauteur protohistoriques du Calvados » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Normandie, mis en ligne le 18 septembre 2020, consulté le 29 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/35083
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