Planchon J. 2006 : « Die (Drôme) : de la ville ouverte à la ville fortifiée, Gallia, 63, 2006, p. 75-79.
Thiercelin-Ferber F. 2013 : Chamarges – ZA Cocause RD 543 – Die, Drôme, Rhône-Alpes, rapport de diagnostic, Inrap, 116 p.
une revue Gallia
Organisme porteur de l’opération : Mosaïques Archéologie
1Le projet d’agrandissement de la ZA Cocause au lieu-dit Chamarges a entraîné la réalisation d’un diagnostic archéologique sur les parcelles concernées, au cours du printemps 2013. Cette opération, menée sous la direction de Frédérique Thiercelin-Ferber (Inrap), a non seulement permis la découverte d’un réseau fossoyé de chronologie indéterminée, et d’une tombe à incinération datée de la période antique (180-250 apr. J.‑C.), mais aussi, et surtout, la mise au jour de deux grands tertres funéraires à couronne de pierres (11 et 15 m de diamètre) attribuables à la période protohistorique (Thiercelin-Ferber 2013). Suite à cette découverte, pour le moins singulière dans le Diois, une prescription de fouille archéologique fut émise en décembre 2013 sur les parcelles présentant la plus forte densité de vestiges (surface totale de 18 000 m2), puis, en juin 2014, la Communauté de Communes du Diois décida d’effectuer la première partie de cette prescription dans le cadre de la viabilisation du terrain, et ce, sur une surface de 4 045 m2 (deux axes perpendiculaires de voirie et un bassin rectangulaire de rétention des eaux). Bien que cette première phase de fouille n’ait pas directement concerné la zone des tertres funéraires, celle-ci a toutefois permis de documenter certaines pratiques contemporaines réalisées directement en périphérie de ces tombes (lentilles charbonneuses liées à la présence de foyers), mais aussi d’observer toute une série de structures attribuables à l’occupation antique postérieure. Ces dernières ont ainsi pris la forme de plusieurs drains et fossés, relatifs aux activités agricoles de l’époque, mais aussi celle d’un bornage parcellaire réalisé à l’aide de pierres plantées verticalement (fig. 1), et enfin celle d’un probable chemin pour le moins arasé qui semble avoir longé les parcelles agricoles en question. Notons, pour finir, qu’outre leur intérêt à l’échelle du site, ces structures revêtent également une certaine importance dans notre compréhension des modalités d’occupation associées aux abords d’une importante ville antique, qui, rappelons-le, fut la capitale nord des Voconces vers le milieu du iie s., avant d’acquérir le statut de colonie au iiie s. apr. J.‑C. (Planchon 2006).
Planchon J. 2006 : « Die (Drôme) : de la ville ouverte à la ville fortifiée, Gallia, 63, 2006, p. 75-79.
Thiercelin-Ferber F. 2013 : Chamarges – ZA Cocause RD 543 – Die, Drôme, Rhône-Alpes, rapport de diagnostic, Inrap, 116 p.
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Titre | Fig. 1 – Vue de l’une des bornes en pierre du site de Chamarges à Die (Drôme) |
Crédits | Cliché : Mosaïques Archéologie (2015) |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/57901/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 908k |
André Rivalan, « Die – Chamarges, ZA de Cocause » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Auvergne-Rhône-Alpes, mis en ligne le 01 novembre 2017, consulté le 17 février 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/57901
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