Demeure G. 2013 : Le Monteil-au-Vicomte (Creuse), le château, rapport de sondage, Limoges, SRA Limousin, 108 p.
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Année de l'opération :
2012Numéro d’opération :
3200Chronologie :
époque médiévaleNature de l'opération :
opération de diagnosticNotes de la rédaction
Organisme porteur de l’opération : Éveha
Texte intégral
1L’intervention sur le château du Monteil-au-Vicomte, datant probablement du xve s. pour l’essentiel des vestiges visibles en élévation, avait pour but de rendre plus lisible le plan du site en dégageant des élévations masquées sous d’importants niveaux de démolition et d’affiner la connaissance du site sans pour autant atteindre les sols anciens repérés lors de l’opération d’évaluation réalisée en 2010.
2Deux semaines de suivi archéologique des travaux de la pelle mécanique ont permis de mettre au jour jusqu’à un mètre d’élévation supplémentaire sur les parements intérieurs du logis et de percevoir l’angle sud-est de la tour d’escalier ainsi que l’arrachement des premières marches de cet escalier.
3Divers aménagements ont été également mis en évidence. Dans la pièce sud, la sole de la grande cheminée est conservée sur une petite zone à la base du piédroit encore en élévation (fig. 1) ; une seconde cheminée plus modeste, jusqu’alors inconnue, occupe une portion du mur sud-est dans la même pièce. De même, une partie de l’ébrasement de l’ouverture existante dans le mur nord-ouest a pu être identifiée.
4Dans l’espace nord, le mur de façade côté cour est très arasé mais se suit bien en plan. Par ailleurs, un noyau de maçonnerie correspond aux vestiges d’un refend dessinant deux pièces (fig. 2).
5Le système de circulation entre ces différents espaces et la tour d’escalier peut être également mieux appréhendé grâce à cette intervention.
6Dans la cour, la largeur du mur d’enceinte nord-est est désormais connue (2,30 m) et son plan a été partiellement complété. De l’autre côté de la cour, près de l’angle du logis, un passage permet l’accès à un espace dont la nature et la fonction restent à déterminer (extérieur du château, bâtiment accolé, etc.). Parallèle à ce passage, un caniveau a été repéré en fin d’opération.
7Le mobilier, peu abondant, retrouvé dans les divers niveaux de démolition se résume à quelques tessons de céramique moderne et des carreaux de pavage attestant du type de sol en usage dans, au moins, une partie du logis. Tout comme lors de la première intervention en 2010, les éléments lapidaires de gros modules (parements, piédroit, etc.) sont quasi absents et les niveaux de démolition sont essentiellement constitués de petites pierres noyées dans du mortier sableux délité. Depuis la Révolution et sa vente comme bien national, le site a servi de carrière entraînant d’importantes destructions et la récupération des éléments les plus remarquables.
Table des illustrations
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Titre | Fig. 1 – Grande cheminée de la pièce sud |
Crédits | Cliché : G. Demeure (Éveha). |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/79878/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 1,9M |
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Titre | Fig. 2 – Vue d’ensemble de l’espace nord du logis |
Crédits | Cliché : G. Demeure (Éveha). |
URL | http://journals.openedition.org/adlfi/docannexe/image/79878/img-2.jpg |
Fichier | image/jpeg, 1,5M |
Pour citer cet article
Référence électronique
Guillaume Demeure, « Le Monteil-au-Vicomte – Le château » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Nouvelle-Aquitaine, mis en ligne le 16 juin 2021, consulté le 15 juin 2025. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/79878
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