1Le diagnostic mené sur la parcelle C 966 a montré un potentiel archéologique très important caractérisé par des vestiges diachroniques. Ceux-ci présentent un très bon état de conservation et couvrent une période de près de neuf siècles. Toute la parcelle, hors pavillon, est concernée. Ce diagnostic archéologique confirme qu’une occupation, peut-être même le village, existe au moins dès le xii^e s.

2Deux phases d’aménagements caractérisées par des constructions en dur dont les fondations (on suppose une élévation en terre) et les sols ont été mis au jour. La première occupation se rattache au Moyen Âge central (x^e-xiii^e s.), la seconde au début de l’époque moderne.

3Les vestiges se rapportent à de l’habitat domestique. Chaque phase d’occupation alterne avec des phases de travaux importants de remblaiement/nivellement, qui traduisent une redéfinition de cet espace pour des raisons indéterminées. Ces remblais ont scellé et préservé à chaque fois les niveaux archéologiques. Ceux-ci sont peut-être à mettre en lien avec la construction et/ou la destruction de l’enceinte, mal datée. Les vestiges des fortifications n’auront, quant à eux, pu être identifiés avec certitude sur l’emprise. Enfin, la présence de deux scories de forge atteste qu’une telle activité était pratiquée à peu de distance.

Fig. 1 – Vue du sol 55 depuis le nord

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Sondage 1.

Cliché : N. Biwer (Inrap).

Fig. 2 – Niche et trou de boulin (parement interne sud) du mur 32

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Sondage 2.

Cliché : N. Biwer (Inrap).

Fig. 3 – Niveau de cour, vue depuis l’est

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Sondage 2.

Cliché : N. Biwer (Inrap).