1En dépit d’une pollution aux hydrocarbures, une quinzaine de tranchées a pu être implantée dans l’emprise d’un site, en grande partie dévolu à des activités industrielles. La stratigraphie permet de repérer des dépôts d’alluvions imputables au Drac, et, dans la partie méridionale de l’emprise, de colluvions issues des pentes du plateau de Champagnier.

2Parmi les vestiges les plus anciens, il faut compter une fosse (sondage 7), dont il est probable qu’elle appartient à un ensemble plus important de creusements. La céramique retrouvée dans son comblement incite à placer la fosse dans le Bronze ancien. Ceci posé, la présence d’une armature de flèche issue du même ensemble clos et attribuée quant à elle au Néolithique final, tendrait à faire remonter la datation de la fosse et à la placer à la transition du Néolithique final et des premières périodes du Bronze ancien.

3Environ 70 m plus au sud, est apparu un probable aménagement, très incomplet, mettant en œuvre des galets à la surface d’une couche graveleuse (sondage 5). La céramique associée est attribuée au premier âge du Fer, possiblement autour du vii^e s. av. J.‑C.

4Enfin, les tranchées 2, 9 et 15 ont chacune permis de retrouver une fosse, dont l’insertion dans la chronologie du site est malaisée. Si, compte tenu de la chronologie relative et de la stratigraphie, la fosse du sondage 15 paraît très récente, il reste, en effet délicat de dater le creusement du sondage 2, en dépit de la présence de nodule de terre cuite architecturale dans son comblement, et surtout de la fosse du sondage 9, qui ne livre aucun fossile directeur.

Fig. 1 – Plan synoptique des occupations par sondage

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DAO : F. Gabayet, M. Orcadiz (Inrap).

Fig. 2 – Flèche à pédoncule, en silex blond chauffé

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Clichés et DAO : R. Guilbert-Berger.