1Le projet de construction d’une maison individuelle se situe à moins de 100 m du centre paroissial médiéval de Viviers-du-Lac, lui-même installé sur les vestiges d’un établissement antique dont la nature et l’étendue restent à préciser.

2Le présent diagnostic n’a pas livré de vestiges antiques ni du mobilier résiduel de cette époque. Deux diagnostics récents sur la ville de Viviers-du-Lac se sont aussi révélés négatifs. Ces opérations et les résultats de la présente intervention vont permettre de restreindre l’emprise potentielle du site gallo-romain. À l’issue de ce diagnostic, l’absence de vestiges antiques et médiévaux à proximité du lieu de découvertes anciennes soutient l’hypothèse émise par le SRA, à savoir qu’il existait un monument important (peut-être un riche mausolée) plus ou moins isolé.

3Deux sondages ont été ouverts dans l’emprise d’une surface totale de 434 m². Ils ont permis la mise au jour d’un fossé de plusieurs mètres de longueur (0,70 m de large pour 0,40 m de profond), à l’extrémité arrondie. Le diagnostic a aussi révélé une fosse quadrangulaire, de 1,20 m de largeur. Il s’agit d’un dépotoir de consommation, d’époque contemporaine, contenant une majorité de bouteilles pharmaceutiques ou de parfumerie, datées entre la fin du xix^e s. et le premier quart du xx^e s.

Fig. 1 – Le mobilier issu de la fosse F2

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Cliché : équipe de fouille (Inrap).

Fig. 2 – Le mobilier issu de la fosse F2

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Cliché : équipe de fouille (Inrap).