1Le diagnostic archéologique a été motivé par le projet de construction d’une maison individuelle. Le périmètre direct de la parcelle présente de nombreux vestiges archéologiques, d’époque gallo-romaine notamment, qui ont fait l’objet de fouilles en 2006. Le terrain concerné était assez petit (500 m2) et présentait une partie très étroite (3,50 m de large) à l’emplacement du futur chemin d’accès.
2Dans le sondage 1, des couches de colluvions anthropisées ont été mises en évidence. Elles présentent des fragments de tegulae et de céramique gallo-romaines. En outre, un petit lambeau de sol en mortier de tuileau a été mis au jour.
3Le sondage 2 a permis la découverte de vestiges construits. Deux murs gallo-romains orientés nord-sud ainsi qu’un lambeau de sol en mortier de chaux ont été mis en évidence. Ces deux murs ne sont pas contemporains. En effet, le premier est lié au sol, alors que le second le coupe. Ce deuxième mur présente un contrefort sur son parement est et une large tranchée de fondation à l’ouest. Ces vestiges se poursuivent à la fois dans la propriété voisine au nord, et dans le reste de la parcelle, qui n’a pas fait l’objet d’une prescription, au sud.
Fig. 1 – Sondage 1 : coupe stratigraphique est-ouest (en haut) et vue en plan du lambeau de sol US 5 (en bas)
Clichés : équipe de fouille (Inrap).
Fig. 2 – Vue de la séquence stratigraphique du sondage 2, log et plan des vestiges
Cliché et DAO : équipe de fouille ; J. Faletto (Inrap).