ADOUOBO CHRISTOPHE N’DOLY, maître de conférences à l’université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan-Cocody), est spécialisé en sociologie économique. Ses travaux de recherche portent sur les questions de gouvernance des organisations relevant de l’économie sociale et solidaire, de l’économie domestique et de l’économie informelle, tant en milieu rural qu’urbain. À ce titre, il a publié plusieurs articles scientifiques dans les secteurs associatif, coopératif, entrepreneurial et familial en Côte-d’Ivoire. La plupart de ses recherches ont été réalisées dans l’Est et le Centre-Est ivoirien ainsi qu’à Abidjan. Il a également participé à plusieurs débats sur des sujets d’intérêts regroupant des scientifiques dans des pays africains, européens et au Canada. Depuis 2021, il a élargi son champ de recherche aux problématiques liées aux phénomènes migratoires, à l’éducation numérique et aux dépenses scolaires des ménages précarisés.

MAURIZIO ESPOSITO LA ROSSA, à la suite de la soutenance de sa thèse en anthropologie sociale à l’EHESS, a obtenu une bourse de la Fondation Fyssen qui lui permet d’être aujourd’hui chercheur postdoctoral à l’université de Cambridge. Ses recherches de thèse ont porté sur les usages contemporains de l’idéologie et de la hiérarchie royales chez les Sakalava de la côte ouest de Madagascar. Ses recherches en cours intéressent les rapports entre les changements de matériaux employés dans l’architecture royale chez les Sakalava et les transformations de l’idéologie politique et des pratiques de mémoire relatives aux ancêtres royaux qui légitiment cette idéologie.

ROXANE FAVIER DE COULOMB, doctorante en ethnologie à l’université Paris Cité, au centre d’Anthropologie culturelle (CANTHEL), étudie les relations d’interdépendance entre les arts du spectacle et les cultes religieux au Sud-Togo et au Ghana frontalier, sous l’angle social des processus de marginalisation et de la production de déviance qui caractérisent les conditions de vie, les pratiques et les représentations de ses interlocuteurs principaux. Après trois ans d’enseignement en tant que chargée de TD, elle est la représentante des doctorants et l’organisatrice de leur atelier de recherche.

ENOCK GBONSOU, spécialiste de l’histoire contemporaine de l’Afrique, finalise actuellement une thèse de doctorat à l’université Paris Cité. Son travail porte sur les sociétés dahoméennes entre 1890 et 1960 et concerne les rapports entre les processus économiques de la colonie liés aux alcools et l’ensemble des imaginaires et des pratiques sociales associées. Il interroge la consommation d’alcools, son impact sur les sociétés dahoméennes, et les politiques prohibitives comme répressives adoptées par les autorités coloniales. Parallèlement, étant diplômé en science politique, il réfléchit au phénomène du trafic et de la traite de migrants sous ses différentes formes au Nigéria, afin d’analyser les mécanismes juridiques et les politiques des États pour tendre vers une meilleure protection des migrants.