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2022

Voyage au pays des ambiances

Olivier Gaudin
Référence(s) :

Tallagrand, Didier ; Thibaud, Jean-Paul et Tixier, Nicolas (dir.). 2021. L’usage des ambiances. Une épreuve sensible des situations. Paris : Hermann.

Texte intégral

1Rassemblant plus de cinquante contributions de format hétérogène, L’usage des ambiances est une compilation hybride, inventive et polyphonique. Des analyses conceptuelles précises y côtoient – sans préséance hiérarchique – les restitutions de démarches artistiques, de l’architecture au cinéma et de l’installation à la performance, qui font un recours explicite à l’expérience diffuse, si rétive à être circonscrite par une définition savante, de l’ambiance. L’ouvrage n’en propose pas moins une sorte d’état des lieux des études d’ambiance à l’échelle européenne, en croisant des points de vue théoriques avec des mises en situation variées. Il réunit en effet la plupart des spécialistes de ce champ intellectuel désormais bien établi, dans le sillage des travaux pionniers du laboratoire grenoblois Cresson et du laboratoire nantais Cerma (restructuré et renommé Crenau depuis 2015). Ces deux équipes de recherche étaient actives dès les années 1980, comme le rappellent Jean-François Augoyard (né en 1941) et Jean-Pierre Péneau (1937-2021) dans un entretien inclus dans le livre (p. 355-360). L’attention de ces chercheurs se tournait alors surtout vers les environnements sonores d’une part, dans l’idée de rendre compte des dimensions esthétiques de la vie ordinaire des citadins, et « la modélisation et la simulation des phénomènes lumineux, thermiques et aérodynamiques » d’autre part. La thématique des ambiances a ensuite été retenue au début des années 1990 par ces deux laboratoires de recherche pour établir une filière de formation commune (p. 357). Dans le cas du Cresson, l’implantation de cette équipe du CNRS au sein d’une école d’architecture, elle-même située dans un quartier neuf de la périphérie d’une ville à l’histoire récente – l’ENSAG, au cœur de la Villeneuve au sud de Grenoble – était également significatif. Il suggérait la présence, dès le départ, d’un désir d’ancrer l’expérimentation et la transformation spatiale dans les usages ordinaires, c’est-à-dire dans les habitudes et les besoins des habitants. En focalisant l’attention sur le phénomène évanescent et jusqu’alors négligé des « effets sonores », il s’agissait d’inventer de nouveaux gestes descriptifs, mais aussi d’enrichir et de rendre plus attentives les méthodes de conception de l’espace. Les enquêtes de sciences sociales seraient alors plus à même de faire apparaître des prises pour transformer des espaces partagés, publics ou semi-publics, tels que les fameuses coursives de la cité de l’Arlequin (Augoyard, 1979).

2À parcourir ce nouveau recueil, il semble que cette visée générale tienne toujours : l’un des enjeux cruciaux de l’étude appliquée et contextualisée des ambiances architecturales et urbaines reste d’envisager de meilleures coopérations entre habitants, praticiens et futurs architectes, paysagistes ou urbanistes. Certes, de nombreux outils de description et d’analyse des ambiances quotidiennes existent désormais, grâce à la quantité d’études et de travaux de terrain réalisés depuis quarante ans. Mais l’exigence méthodologique demeure : comment faire « usage des ambiances », à la faveur de quelle « épreuve sensible des situations » et selon quelle démarche située et appliquée ? C’est dire à quel point ce volume, qui s’inscrit dans une imposante série de compilations de travaux (dont Augoyard, 2010 ; Thibaud & Siret, 2012 ; Rémy & Tixier, 2016), hérite de cette perspective en l’élargissant et la renouvelant. Comme de précédents recueils d’actes de colloques, l’ouvrage réunit un nombre impressionnant de contributions. Mais à la différence de ces publications collectives antérieures, L’usage des ambiances fait le choix d’assumer des contrastes internes très accentués, entre des types d’écriture et des formats fort éloignés les uns des autres.

Ouvrage en quête de format

  • 1 Le colloque « L’usage des ambiances. Une épreuve sensible des situations » s’est tenu du 4 au 11 se (...)

3Le colloque de Cerisy dont le livre est issu1 était lui-même conçu comme un terrain d’expérience, capable d’accueillir des tentatives effectives de mise en ambiance, en ouvrant le dialogue avec les communications universitaires classiques. C’est pourquoi le format hybride de la publication entend faire écho à la diversité des journées elles-mêmes : entre « virgules matinales », communications au sein de « sessions thématiques », débats, tables rondes et « petites formes performatives » (préambule). Le foisonnant sommaire de ce volume de 500 pages reprend ainsi l’organisation chronologique des différentes journées d’un « colloque-expérimentation » (p. 21) : chacune des contributions se succède au gré des rapprochements imaginés pour composer les sessions.

4Ce parti pris éditorial permet d’explorer toute la latitude et l’indétermination des études d’ambiances. Il se justifie avant tout par la « grande diversité d’usages » (p. 5) de celles-ci, distribués entre des champs et disciplines bien distincts. Le livre restitue cette diversité au prix d’un effet de juxtaposition, voire de collage, entre des textes argumentatifs répondant aux attentes académiques ou savantes et des contributions issues de registres très variés, dont l’emploi récurrent du terme « sensible » – régulièrement substantivé – tend à masquer les singularités. Dans l’ouvrage, ce sont le plus souvent de brèves descriptions ayant recours à l’image photographique, à la vidéo, voire à l’enregistrement sonore. Mais on trouve aussi de véritables collages plastiques (Stephen Loye, p. 141-149), les brouillons de préparation d’un film documentaire (Jean-Marc Chapoulie, p. 451-458), de nombreuses vues et descriptions d’installations artistiques, de la Suisse au Portugal en passant par le château de Cerisy ; plusieurs récits de performances in situ, des photographies de tournage, des témoignages d’expériences artistiques, architecturales ou pédagogiques dans différents lieux ; ou encore des transcriptions : celle d’entretiens avec des habitants d’une cité grenobloise, celle d’un monologue de description d’un site par un architecte, celle d’une lecture poétique. Faute de pouvoir rendre compte de l’ensemble de cette foisonnante hétérogénéité, j’indiquerai dans ce compte rendu les éléments de cadrage donnés dans l’introduction générale du livre, avant de proposer quelques remarques transversales.

L’ambiance, notion expérimentale, phénomène social

5Peut-on identifier, au sein de la variété des situations décrites, des traits communs qui permettraient de définir l’ambiance ? L’introduction rappelle combien la surprenante circulation de la notion emprunte des voies a priori éloignées les unes des autres, voire contradictoires : « elle se propage et prolifère dans des régions aussi diverses que l’architecture sensible ou la psychopathologie existentielle, l’anthropologie sociale ou le marketing expérientiel, la géographie culturelle ou la philosophie phénoménologique, les études littéraires ou les études urbaines, le monde des organisations ou celui des consommations, l’univers de l’art » (p. 18). Le trait commun de ces usages est néanmoins de toucher, par les sens, une pluralité de personnes humaines, sous l’angle de l’organisation sensible des expériences ; ou, pour le dire avec une formule suggestive de Marc Breviglieri, par le biais d’une « architecture des champs sensoriels » (p. 180). Cette expression ne concerne pas en priorité le geste bâtisseur ou la conception d’espaces. Elle qualifie la manière dont des gestes et attitudes corporels peuvent affecter une situation concrète – une réunion de famille, une fête, un lieu de travail, une manifestation de rue, une école, un café, une église, un parc… – par le biais de la perception humaine. Comme l’écrit Céline Bonicco-Donato, la sensibilité « est intimement liée à la notion d’ambiance, dans la mesure où celle-ci se définit fondamentalement comme un entre-deux, naissant dans la brèche entre des objets physiques, spatialisés et spatialisants, et leur expérience » (p. 31). Ce statut intermédiaire rend nécessaire de rattacher toute ambiance à un contexte, c’est-à-dire à un milieu et à des formes de vie. Cet effort de contextualisation fait émerger dans chaque cas « une époque, une société, une circonstance qui imprègnent l’environnement et les manières de le sentir » (p. 32).

6Dès lors que l’on s’intéresse à leurs usages, il semble donc que les ambiances concernent avant tout des corps sociaux pris dans des situations collectives, plutôt que des sujets esseulés. Si le caractère hybride et peu rigide de la notion convient à la multiplicité d’emplois évoqués par les auteurs, qu’ils soient distants et théoriques ou immergés dans des situations publiques spécifiques, il n’est que plus nécessaire de les aborder un à un, par l’enquête, l’écoute et l’analyse. On admettra donc que si l’ambiance « participe d’une écologie sensible des formes de vie » (p. 18) et d’une « socio-esthétique de l’habiter » (p. 19), il n’est sans doute pas nécessaire d’en arrêter une définition à portée universelle pour commencer à enquêter sur ses usages et leurs effets, selon une attitude pragmatiste. S’interroger sur les ambiances conduit en revanche à observer, in situ, une irréductible diversité d’expériences dont la géographie, l’histoire et la culture tracent chaque fois les contours spécifiques. Les contributions rassemblées dans le volume assument ce caractère indéfini mais aussi, et en raison même de cette indétermination relative, mettent au jour les ambivalences et les ambiguïtés de ce terrain d’étude mouvant. Aux prises avec une notion transfuge et plastique plutôt que relevant du pré carré d’une discipline, l’intérêt contemporain pour les ambiances ouvre donc un vaste champ d’expérimentation. L’ouvrage met en évidence la diversité des terrains d’étude possibles : des relations de voisinage au paysage d’un parc naturel, du cinéma à la santé mentale, de l’architecture d’intérieur aux affects enfantins, l’ambiance s’observe partout où cohabitent des humains.

7Un constat s’impose donc, à la fois trivial et indépassable : en tant que phénomène perceptif socialement et culturellement déterminé, les expériences d’ambiance nous mettent toujours en présence des autres – que cette présence soit immédiatement tangible ou plus implicite, toute proche ou plus distante. Les auteurs de l’introduction vont d’ailleurs jusqu’à demander : « Faut-il faire de l’expérience humaine la mesure de l’ambiance ou bien ouvrir celle-ci au non-humain, au plus-que-humain et au pré-individuel ? » (p. 20). Mais l’ouvrage ne développe guère cette ligne de recherche. Ce n’est pas sans raison que les travaux qui prennent l’ambiance pour objet restent presque tous étroitement articulés aux sciences sociales. Les études esthétiques le confirment : les phénomènes d’ambiance ne s’appréhendent guère à partir des seuls arrangements matériels, tant la dimension anthropologique et même politique des contextes étudiés est déterminante pour les qualifier. Les relations sensorielles n’apparaissent pas sans un fond culturel partagé. Un même milieu de vie peut en effet accueillir plusieurs ambiances, dès lors que s’y croisent plusieurs perceptions et points de vue. « Dans le monde des pauvres et dans celui des enfants », le texte qu’Alexandre Costanzo consacre à Pier Paolo Pasolini et Walter Benjamin est très éclairant à cet égard (p. 63-74). Tenir compte de cette pluralité est une condition indispensable de toute analyse de « l’usage des ambiances ». Pour le dire avec Tonino Griffero, il s’agit « d’apprendre à voir autant d’atmosphères différentes que possible, et ainsi [de] permettre aux expériences qui en résultent d’interagir les unes avec les autres » (p. 309). En raison même de l’irréductible pluralité des perspectives inhérente à chaque situation, les analyses les plus stimulantes sont donc souvent celles qui partent de cas singuliers en assumant l’hétérogénéité, voire la conflictualité des points de vue. La contribution de Marc Breviglieri, entre autres, permet d’expliciter l’intérêt et la portée de cette orientation, que l’on pourra qualifier de « critique » (p. 171‑181).

Domaines d’étude, questions ouvertes

8Sans visée d’exhaustivité, on peut citer quatre domaines que plusieurs contributions du volume abordent en détail : les relations entre les ambiances et les atmosphères, la centralité des émotions et des affects, les études visuelles (et en particulier cinématographiques) et les études architecturales et urbaines. Ce quatrième et dernier champ ayant été largement arpenté par les spécialistes des ambiances depuis trois décennies (et dans d’innombrables publications), je m’attacherai dans cette dernière section à évoquer les trois premiers.

9En premier lieu, l’enjeu de travailler les relations multiformes entre ambiance et atmosphère, annoncé dès le préambule (p. 5), est bien l’un des véritables fils conducteurs de l’ouvrage, au-delà de la session explicitement consacrée à cette confrontation (« Ambiances vs atmosphères », 8 septembre 2018, p. 195-271). Si le « dialogue […] avec la pensée anglo-saxonne » (p. 5) imposait de mettre en discussion ce vis-à-vis, la prise en compte d’autres langues est aussi riche d’enseignements, comme le montre en particulier le stimulant « essai de sémantique historique » que Friedlind Riedl consacre au terme allemand Atmosphäre (p. 239-249). En français comme dans d’autres langues européennes, les usages francophones du substantif « atmosphère » et de l’adjectif « atmosphérique » se prêtent à des interrogations sur le climat (p. 171), la météorologie (p. 207, p. 220-222, p. 247), et plus largement, l’écologie ; mais aussi la morale (p. 309) ou la politique, au moins à l’état émergent (p. 179). On trouvera donc de stimulantes réflexions sur les raisons de distinguer ou de rapprocher ambiance et atmosphère, et l’ouverture de dialogues entre des traditions linguistiques et culturelles différentes, d’un pays européen à l’autre ; il serait bien entendu d’autant plus fécond et prometteur d’étendre ces échanges et circulations à toutes les autres aires géographiques et culturelles.

10Une deuxième approche transversale à de nombreuses contributions est ce qu’on pourrait appeler la centralité des émotions et des affects dans l’étude des ambiances. Dans une présentation dense, Niels Albertsen introduit la session spécifiquement consacrée aux affects en rappelant que le « tournant affectif » des sciences sociales doit à Spinoza, et à la distinction opérée par le philosophe entre l’affectus, « capacité des corps à affecter et être affectés de nombreuses manières qui augmentent ou diminuent sa puissance d’agir », et l’affectio, « état d’un corps quand il réagit à l’effet d’un autre corps » (p. 283). Entre puissance et état, la plupart des affects échapperaient à la représentation consciente, mais sans que la possibilité de les identifier, de les décrire et d’en prendre conscience ne soit exclue pour autant. Ni sentiments conscients, ni émotions persistant dans le temps, le double ancrage corporel et social des affects en fait une notion certes ambiguë, mais pertinente pour appréhender les phénomènes d’ambiance et d’atmosphère en termes de variations d’intensité, de force, de réversibilité. Plusieurs auteurs du volume, comme Izabela Wieczorek et Paul Simpson, abordent ainsi l’ambiance par le biais de ce que Tonino Griffero appelle « la dynamique temporelle de l’affect » (p. 305). On peut rapprocher leurs réflexions de celles de Marc Breviglieri sur le « souffle de vie » (p. 176). Envisagée sous cet angle, l’ambiance ou l’atmosphère devient alors un événement corporel et social d’autant plus puissant qu’il échappe en partie au contrôle de nos intentions individuelles ou collectives, tout en pouvant affleurer, sous certaines conditions, à la perception consciente, voire au « projet » que les architectes ont nécessairement à l’esprit lorsqu’ils examinent les ambiances (Emmanuel Doutriaux, p. 343). Cette dimension inconsciente avait déjà été repérée par Georg Simmel, Siegfried Kracauer et surtout Walter Benjamin, comme le rappellent Céline Bonicco-Donato (p. 35) et Philippe Simay (p. 54‑55) dans leurs stimulantes contributions.

11Un troisième trait significatif que fait apparaître la lecture est la place éminente qu’occupe, dans le volume, le cinéma : près d’une dizaine de contributeurs en font mention, de Nina Perivolaropoulou à Damien Masson ou Pierre-Damien Huygue, en passant par la présentation de leurs films par Naïm Aït-Sidhoum, Léo Baudy et Jean-Marc Chapoulie, tandis que Giuseppe Gavazza présente sa composition sonore pour « Paris-Port », l’une des splendides Études sur Paris réalisées par André Sauvage (film muet, 1928). Il n’est pas dû au hasard que le cinéma soit ici un support privilégié de la réflexion. Les dictionnaires mentionnent l’usage technique du terme d’ambiance par le cinéma dès les débuts de son histoire. Les réalisateurs eux-mêmes l’employaient dès l’entre-deux-guerres, même si « comme catégorie esthétique dans le champ des études cinématographiques, ces termes [ambiance et atmosphère] n’apparaissent [que] relativement récemment » (Nina Perivolaropoulou, p. 37). On peut avancer l’hypothèse que pour cet usage-là des ambiances, comme pour d’autres, la pratique et les savoir-faire des métiers techniques et artistiques ont précédé la théorie. Le septième art a su s’emparer de l’ambiance de manière opératoire : de façon générale, elle désigne, pour les techniques d’éclairage du plateau, de décor et de direction de la photographie (cadrage, exposition), le premier poste de la mise en scène accompagnant le jeu des acteurs. Mais dans certains cas, comme avec les films d’Antonioni, l’ambiance ou atmosphère a pu passer de l’arrière-plan au premier plan et devenir une forme artistique à part entière, susceptible même d’ouvrir un dialogue avec l’architecture en apportant au spectateur « un supplément de perception » (Pierre-Damien Huyghe, p. 382-383). On voit que le cinéma –auquel il faut ici adjoindre l’art vidéo, et de manière générale les productions audiovisuelles, qu’elles soient documentaires ou de fiction – n’a pas fini de fournir des sujets d’analyse et de réflexion aux études d’ambiance. En creux, cela peut toutefois interroger, à l’échelle de la publication, sur la presque absence de réflexions suivies au sujet de trois autres pratiques artistiques auquel le cinéma n’est pas étranger : la photographie, la littérature et les arts sonores. Les expériences et usages du son ont pourtant occupé une place centrale dans les travaux des deux dernières décennies sur les ambiances. Mais, si des mentions d’installations sonores (comme celles de Julien Clauss et Emma Loriaut, p. 265) et de sessions d’écoute (comme celles organisées par Giuseppe Gavazza) figurent aux marges du livre, aucune contribution n’en fait son sujet d’étude.

12Ambiances et atmosphères ; affects ; cinéma. La relative prééminence de travaux à ce sujet dans le volume serait-elle représentative des approches contemporaines de l’ambiance par les chercheurs et les chercheuses des sciences sociales ? Elle montre en tout cas que la notion s’est depuis longtemps affranchie du domaine de la pensée esthétique dont elle était issue et que l’ambition « socio-esthétique » présentée par les auteurs a de beaux jours devant elle. Je n’ai pu souligner qu’une faible part des apports substantiels de L’usage des ambiances, dont toute personne intéressée par le sujet, avertie ou néophyte, ne manquera pas de faire son miel.

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Bibliographie

Augoyard, Jean-François. 1979. Pas à pas : essai sur le cheminement en milieu urbain. Bernin : À la Croisée.

Augoyard, Jean.-François (dir.). 2010. Faire une ambiance / Creating an atmosphere, actes du Colloque international, Grenoble, 2008. Bernin : À la Croisée.

Thibaud, Jean-Paul & Siret, Daniel (dir.). 2012. Ambiances in action / Ambiances en acte(s). Proceedings of the 2nd International Congress on Ambiances, Actes du 2nd Congrès international sur les Ambiances. Grenoble : Réseau International Ambiances.

Rémy, Nicolas & Tixier Nicolas (dir.). 2016. Ambiances, demain | Ambiances, tomorrow | Ατμόσφαιρες, Αύριο, actes du 3e Congrès international sur les ambiances, Volos, Grèce. Grenoble : Réseau International Ambiances / Université de Thessalie : Département d’architecture, 2 volumes.

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Notes

1 Le colloque « L’usage des ambiances. Une épreuve sensible des situations » s’est tenu du 4 au 11 septembre 2018 à Cerisy.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Olivier Gaudin, « Voyage au pays des ambiances »Ambiances [En ligne], Comptes-rendus, mis en ligne le 01 avril 2022, consulté le 22 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/ambiances/4234 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ambiances.4234

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Auteur

Olivier Gaudin

Olivier Gaudin, PhD in philosophy of social sciences (EHESS Paris), is an associate professor at the École de la nature et du paysage (INSA Centre Val de Loire) in Blois (France) and editor of the Cahiers de l’École de Blois. His research focuses on pragmatist philosophy, human ecology in social sciences and the history of landscapes. He has published several papers on these issues (see his page on academia.edu). He is also a member of the editorial board of Métropolitiques and Pragmata.
Contact : olivier.gaudin@insa-cvl.fr

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