110 janvier : l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) refuse la confiance au gouvernement Jemli par 134 voix contre 72.
20 janvier : le président de la République, Kaïs Saïed, charge l’ancien ministre du Tourisme et des Finances de la « Troïka » (2012-2013), Elyes Fakhfakh, de former un gouvernement.
27 février : l’ARP accorde sa confiance au gouvernement par 129 voix contre 77. La coalition gouvernementale rassemble Ennahdha (islamo-conservateur), le Courant démocrate (social-démocrate), le Mouvement du peuple (nationaliste arabe) et Tahya Tounès (centre-droit).
2 mars : la Tunisie enregistre officiellement son premier cas de Covid-19.
6 mars : attentat suicide devant l’ambassade des États-Unis. Décès d’un policier et de deux kamikazes.
11 mars : fermeture des établissements d’enseignement afin de freiner l’épidémie de coronavirus.
12 mars : dans un discours télévisé, le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh annonce une série de « mesures drastiques » pour empêcher la propagation du Covid-19 : fermeture des cafés, des restaurants et des lieux publics similaires, suspension des prières collectives dans les mosquées.
17 mars : le président de la République, Kaïs Saïed, annonce un couvre-feu de 18 heures à 6 heures afin de limiter la propagation du coronavirus.
20 mars : annonce par le président de la République, Kais Saïed, d’un confinement général à partir du 22 du même mois pour une période de deux semaines (qui sera prolongée jusqu’au 4 mai), à l’exception de certaines administrations et entreprises publiques et privées dont les activités sont jugées vitales.
21 mars : dans un discours télévisé, Elyes Fakhfakh annonce la mise en place d’une série de mesures gouvernementales afin de pallier les effets économiques et sociaux négatifs du confinement.
4 mai-14 juin : mise en œuvre du plan gouvernemental de déconfinement progressif (dit confinement ciblé).
15 juillet : le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, présente sa démission à la demande du chef de l’État, Kaïs Saïed.
25 juillet : le président de la République, Kaïs Saïed, charge le ministre de l’Intérieur, Hichem Mechichi, haut-fonctionnaire sans étiquette politique, de former un gouvernement.
30 juillet : les députés rejettent une motion de retrait de la confiance au président de l’ARP et leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi.
2 septembre : le gouvernement Mechichi obtient la confiance de l’ARP (134 voix pour, 66 contre) à l’issue d’une séance plénière de près de 15 heures.
20 octobre-31 décembre : instauration par le chef du gouvernement d’un couvre-feu national en raison de la dégradation de la situation sanitaire liée au Covid-19. Diverses mesures sont prises jusqu’à la fin de l’année pour tenter de limiter l’expansion de l’épidémie : avancement d’une heure de l’horaire du couvre feu, limitation et interdiction des déplacements entre les gouvernorats, fermeture temporaire des établissements scolaires.
30 novembre : l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) présente une initiative au président de la République portant sur la tenue d’un Dialogue national afin d’introduire des réformes économiques, politiques et sociales nécessaires à la sortie de la crise.
10 décembre : vote de la loi de finances qui est adoptée par 110 voix pour, 21 contre et 2 abstentions.