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1Michel Brunet et moi-même avons organisé, au Collège de France, un colloque de deux jours, les 3 et 4 juillet 2018, intitulé « Nouvelles perspectives pour l’histoire de l’Humanité. De l’origine des Anthropoïdes à l’émergence du genre Homo, puis de son déploiement sur la planète Terre ». 4 sessions se sont partagées 16 communications de 20 orateurs.

2J’ai proposé par ailleurs à l’Académie pontificale des sciences (dont je suis membre depuis 2014), d’organiser, à Rome, sous son autorité, un colloque que je souhaitais intituler « Who was who, who did what, where and when? New fossile, new artefacts, new datings, new techniques, new questions », pour faire le point sur les découvertes nombreuses faites ces dernières années dans les disciplines que je sers, découvertes posant de nouvelles interrogations – des pierres taillées antérieures à l’Homme (au Kénya), des peintures rupestres antérieures à l’Homme moderne (en Espagne), une nouvelle espèce d’Homme contemporaine et compatriote d’Homo sapiens (en Afrique du Sud), etc. Accepté par le « Conseil » de l’Académie, ce colloque, que j’ai donc mis sur pied, ouvert, conduit et conclu, s’est tenu au Vatican du 11 au 14 avril 2019. Les actes qui en découlèrent sont actuellement sous presse (coédition Vatican/CNRS).

3J’ai, bien évidemment, continué à assurer la présidence du Comité scientifique international des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan (et de sa délégation permanente), dont l’objectif est l’inscription de ces monuments (de 7000 à 4000 années BP) sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’Unesco. J’ai été renouvelé dans mes fonctions de président du Comité scientifique international du Musée d’anthropologie préhistorique de Monaco par Ordonnance souveraine du 8 mars 2019 pour un nouveau mandat de trois ans. J’ai été invité, par ailleurs, à siéger, à Barcelone, du 6 au 9 novembre 2018, dans le jury du premier prix de la nouvelle fondation nationale d’archéologie et de paléontologie, Palarq, qui récompense les équipes scientifiques espagnoles fouillant en Espagne ou ailleurs dans le monde. Les 6 et 7 juin 2019, j’ai également siégé dans deux jurys de thèses de doctorat international à Tarragone : celle de Marie-Grace Pamela Faylona (philippine), intitulée « Les mollusques des niveaux pléistocènes à Homininés d’Indonésie » et celle de Mvimi Malebogo (botswanaise), intitulée « Les restes macro-botaniques du Late Stone Age du Botswana et de Namibie ».

Publications

4Coppens Y., « Préface », MHN. Revue de Paléobiologie, vol. 37, n^o 2, 2018, p. 335.

Coppens Y., « Année néandertalienne ! », Archéologia : Palmarès et bilan des plus grandes découvertes, n^o 571, 2018, p. 62-63.

Coppens Y., « Préface », in R. Bonnefille, Sur les pas de Lucy, Paris, Odile Jacob, 2018.

Coppens Y., « Préface », in Y. Clapier et P.-J. Guillausseau, Faïences populaires de Quimper, regards sur notre patrimoine familial, catalogue de l’exposition (Loctudy, Manoir de Kerazan, 15 juin-30 septembre 2018, Manoir de Kerazan, propriété de l’Institut, dont je suis le conservateur), 2018.

Coppens Y., « Paléoanthropologie et préhistoire (1983-2005) », Annuaire du Collège de France 2016-2017. Résumé des cours et travaux, 117^e année, Paris, Collège de France, 2019, p. 599-600 ; en ligne : https://doi.org/​10.4000/​annuaire-cdf.14600.