Ferrières-sur-Sichon (Allier). Château de Montgilbert
Texte intégral
1Dans le cadre de travaux préalables à une campagne de restauration, cette opération visait à déterminer la nature de deux ouvertures visibles dans la courtine, entre la porte d’entrée actuelle dans la basse cour et la porte du château haut, afin de prévoir le traitement à apporter à ce pan de muraille qui menace ruine. Ce sondage a permis de confirmer que ce secteur de la basse cour était occupé par des habitats, des communs ou des installations artisanales, qui ont été adossées à la courtine vraisemblablement dès le xiiie s. Il semblerait que ces édifices aient été disposés en terrasses pour mieux épouser la pente naturelle du terrain rocheux.
2On constate que la zone a également subi au moins trois remaniements d’importance. Le dernier, qui remonte probablement au xviiie s., aurait consisté en un arasement des bâtiments existants pour aménager des terrasses de mise en culture. L’exiguïté de la zone étudiée ne permet pas d’apporter de réponses quant à la nature des édifices mis au jour, ni quant à leurs imbrications les uns par rapport aux autres. Seule une fouille plus étendue pourrait permettre d’en savoir davantage.
Pour citer cet article
Référence papier
Étienne Lallau, « Ferrières-sur-Sichon (Allier). Château de Montgilbert », Archéologie médiévale, 43 | 2013, 262.
Référence électronique
Étienne Lallau, « Ferrières-sur-Sichon (Allier). Château de Montgilbert » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 43 | 2013, mis en ligne le 15 mai 2018, consulté le 08 novembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/10121 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.10121
Haut de pageDroits d’auteur
Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Haut de page